Plus de 250 manifestations ont déjà été déclarées en France pour jeudi 18 septembre, en réponse à l’appel intersyndical interprofessionnel à la mobilisation contre les mesures budgétaires annoncées cet été par le premier ministre déchu François Bayrou, et que son successeur, Sébastien Lecornu, n’a pas encore écartées. Elles sont unanimement jugées « brutales » par les organisations syndicales, qui dénoncent le choix « de faire payer, encore une fois, les travailleuses et les travailleurs, les précaires, les retraités, les malades ».

Dans les écoles primaires publiques, où les enseignants sont dans l’obligation de se déclarer grévistes quarante-huit heures à l’avance, le SNUipp-FSU, premier syndicat de la profession, prévoit un tiers d’enseignants en grève jeudi. Un chiffre élevé, qui porterait cette mobilisation au niveau de celles contre la réforme des retraites, en 2023.

A Paris, où la mobilisation est traditionnellement plus élevée, le syndicat annonce 45 % de grévistes et au moins 90 écoles fermées. De manière générale, six des sept syndicats représentatifs des corps de métier de l’éducation nationale, représentant plus de 90 % des personnels du public, ont appelé à la grève. C’est également le cas, et c’est un fait plus rare, de la majorité des syndicats d’enseignants du privé sous contrat.

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