Parmi les milliers d’étendards aux couleurs syndicales ou palestiniennes brandis dans les rues de Paris le 18 septembre, surgit tout à coup un drapeau noir, sur lequel s’affiche un crâne souriant coiffé d’un chapeau de paille à gros grain rouge. Si beaucoup n’y ont vu qu’un emblème pirate, la référence est, pour les connaisseurs de One Piece, évidente : ce n’est autre que le « jolly roger », le pavillon noir de l’équipage du Mugiwara mené par Monkey D. Luffy, le héros du manga créé par Eiichiro Oda. Et l’un des logos les plus identifiables de la culture populaire : la série manga, déclinée en 110 tomes et des milliers d’épisodes à la télévision, a été tirée à plus d’un demi-milliard d’exemplaires à travers le monde depuis 1997. En France, ses volumes font partie des livres les plus vendus.

La scène est restée marginale dans cette manifestation intersyndicale : à Paris, Le Monde n’a dénombré que quelques drapeaux et une cape aux couleurs de One Piece, dans la nuée de pancartes, symboles et slogans hostiles à Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu, ou pour la défense de Gaza.

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