L’Europe, toujours aussi solide, a pris une avance qui semble décisive en menant 11,5 à 4,5 face aux Etats-Unis à l’issue de la deuxième des trois journées de compétition de la Ryder Cup, samedi 27 septembre, à Farmingdale, près de New York.
Les Européens, à la tête d’un écart record après deux jours, n’ont ainsi besoin que de remporter deux des douze simples disputés dimanche et d’ajouter un match nul pour conserver leur trophée acquis à Rome il y a deux ans, et triompher pour la première fois sur le sol américain depuis 2012.
Cette année-là, l’Europe était menée 10-6 avant le dimanche, et sa remontée avait été qualifiée de « miracle de Medinah », renvoyant à l’irrationnel un éventuel renversement américain dimanche.
Sur le parcours de Bethpage, entouré du bouillant et chauvin public américain, les visiteurs ont su faire fi des insultes et des tentatives de déstabilisation, à l’image de Rory McIlroy, qui a fini par s’en prendre à un fan avant un putt.
Associé à Shane Lowry, le Nord-Irlandais est resté invaincu sur cette édition en dominant Justin Thomas et Cameron Young lors des four-ball samedi après-midi.
Impérial, Tommy Fleetwood a lui remporté son quatrième match en deux jours, associé à Justin Rose, face à Bryson DeChambeau et au numéro un mondial Scottie Scheffler, défait lui pour la quatrième fois. Symbole de la tension qui règne à sur le parcours, la fin de partie a donné lieu à de vifs échanges entre Rose, DeChambeau et leurs caddies.
J.J. Spaun a donné un petit espoir aux locaux en fin de journée, douché quelques minutes plus tard par deux coups de fer fantastiques de Matt Fitzpatrick et Tyrrell Hatton pour empocher un nouveau point sur le numéro 18 face à Sam Burns et Patrick Cantlay.
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Four-ball :