Dans le port de Copenhague, une frégate allemande était à quai, mercredi 1er octobre. La Pologne, la Suède, la France, la Finlande, les Pays-Bas mais aussi le Royaume-Uni, les Etats-Unis et l’Ukraine avaient également envoyé des renforts militaires au gouvernement danois. Après les incursions de drones au Danemark, ces derniers jours, les chefs d’Etat et de gouvernement européens se sont réunis sous haute surveillance au château de Christiansborg.

Mais cette démonstration de force et de solidarité n’a pas suffi à masquer le fait que les Vingt-Sept ont, en réalité, le plus grand mal à coordonner leurs efforts en matière de sécurité et de défense. Près de quatre ans après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’Europe de la défense reste à construire, les moyens communs pour se protéger de la menace russe demeurent embryonnaires et la question du soutien à Kiev se fait toujours plus pressante.

Face à l’instrumentalisation de l’immigration, aux cyberattaques, aux survols de drones, aux sabotages de câbles ou de pipelines, « nous avons besoin de plus de solidarité en Europe », a déclaré Petteri Orpo, le premier ministre finlandais. C’est « une guerre hybride » que subit l’Union européenne (UE), a aussi assuré Mette Frederiksen. « La Russie nous teste et cela va continuer, a poursuivi la première ministre danoise. Nous sommes dans la situation la plus dangereuse depuis la fin de la seconde guerre mondiale. »

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