Voilà des mois que membres de la curie romaine, diplomates et, au-delà, fidèles catholiques du monde entier guettent, impatients. Une phrase, un geste, une nomination ou n’importe quel signe à même de montrer de quel bois est vraiment fait leur nouveau pape, Léon XIV. Et surtout quel type de pontificat il envisage de mener : est-il un pape de la rupture que certains désirent ? Ou au contraire un continuateur de l’œuvre de son prédécesseur, François ?

Elu le 8 mai par des cardinaux en quête d’apaisement après douze années tumultueuses sous le règne de Jorge Bergoglio, ce pontife américano-péruvien tarde à clarifier sa vision de l’Eglise. Au point de dérouter les observateurs les plus chevronnés et d’engendrer, d’après plusieurs sources romaines, une certaine nervosité au sein d’une curie désireuse de comprendre son nouveau souverain.

Mais quelques prises de parole récentes ont montré que Léon XIV pourrait se placer dans la continuité de François sur plusieurs dossiers. Son premier texte majeur, l’exhortation apostolique publiée jeudi 9 octobre, Dilexi te (« Je t’ai aimé »), va également dans ce sens.

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