Sol LeWitt était un fou de musique, et beaucoup d’artistes minimalistes ont été inspirés par le raga indien, aux formes très répétitives : les liens avec la musique sont inhérents à la sensibilité minimale, qui a touché tous les champs de la création à partir du début des années 1960. L’exposition « Minimal », organisée à la Bourse de commerce du 8 octobre au 19 janvier 2026, en rend compte au sein même du parcours imaginé par Jessica Morgan, la directrice de la Dia Art Foundation (Beacon, New York), le temple américain de l’art minimal.

Des postes d’écoute permettent ainsi de rentrer dans des résonances fortes entre art plastique et musique, qui se font au fil des séquences de l’exposition, de Concret PH (1958), du compositeur Iannis Xenakis, dans la partie consacrée à la matière, aux motifs rythmiques décalés de Drumming (1970-1971), de Steve Reich, dans la thématique sur la grille, en passant par des œuvres moins connues, comme celle du compositeur japonais Yoshi Wada dans la séquence consacrée au Mono-ha, ou de l’accordéoniste américaine Pauline Oliveros dans celle sur la surface.

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