En acceptant le plan de paix élaboré par l’administration Trump, le Hamas, qui avait toujours plaidé pour la libération de tous les prisonniers palestiniens, remporte une victoire en demi-teinte sur ce sujet. Leur nombre, comme leur profil, est exceptionnel : en échange des 48 otages encore captifs à Gaza, 250 condamnés à perpétuité pour le meurtre d’Israéliens sortiront de prison, sur les 290 encore détenus. Ils sont membres de toutes les factions palestiniennes, du Fatah au Hamas en passant par le Front populaire de libération de la Palestine. Il n’en restera donc que 40. Mais parmi eux, il y a des figures de premier plan.

Ainsi, le cabinet du premier ministre, Benyamin Nétanyahou, a précisé que Marwan Barghouti, 66 ans, cadre du Fatah et chef de file de l’une de ses anciennes branches armées, ne serait pas libéré. Très populaire auprès des Palestiniens et partisan de la solution à deux Etats, il est une figure transpartisane qui pourrait incarner une alternative à Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne.

Quelque 1 700 Gazaouis, arrêtés le 7 octobre 2023 mais qui n’ont pas participé à l’attaque terroriste, retourneront dans l’enclave. Nombre d’entre eux étaient détenus selon un régime spécialement créé après le massacre, celui de « combattants illégaux », qui permettait de les maintenir enfermés sans procès ni jugement. L’ONG israélienne HaMoked estime leur nombre total à 2 673. Au total, l’ONG recensait, début octobre, 11 056 prisonniers, dont 3 544 en détention administrative.

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