Il est un peu moins de 20 heures, lundi 13 octobre, à Charm El-Cheikh (Egypte) quand Donald Trump, radieux, brandit, devant la foule, un document censé garantir la paix à Gaza. « Ensemble, nous avons réalisé ce que tout le monde disait impossible : nous avons enfin la paix au Moyen-Orient », se félicite-t-il. Depuis la grande salle du centre de conférence de la station balnéaire égyptienne, où des lettres géantes indiquant « Peace 2025 » (« paix 2025 ») doivent rappeler la portée historique du moment, le président américain met en scène ce qui doit être son triomphe.

Devant un aréopage de dirigeants l’écoutant poliment, dont les principaux représentants du monde arabe, mais aussi le Français Emmanuel Macron, l’Italienne Giorgia Meloni ou le Britannique Keir Starmer, l’ancien magnat de l’immobilier expose le document, signé de sa main et par les dirigeants censés garantir son application, le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, organisateur du sommet, l’émir du Qatar, Tamim Ben Hamad Al Thani, et le président turc, Recep Tayyip Erdogan, vantant « une paix durable (…) dans laquelle les Palestiniens et les Israéliens pourront prospérer, leurs droits fondamentaux étant protégés, leur sécurité garantie et leur dignité préservée ». Des promesses sans engagement ? Des « lois et des règlements. Et beaucoup de choses », soutient le président américain. Ces déclarations d’intention, aux contours flous, diffèrent du plan en 20 points, présenté le 29 septembre par Donald Trump.

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