Jusqu’ici, le pire a été évité. Le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, dont les assemblées annuelles d’automne ont lieu du lundi 13 octobre au samedi 18 octobre, à Washington, sont parmi les rares institutions internationales à être épargnées par les attaques du président américain Donald Trump. Depuis l’arrivée du leader populiste à la Maison Blanche, les Etats-Unis ont déjà annoncé leur sortie de l’accord de Paris sur le climat, de l’Unesco, de l’Organisation mondiale de la santé et ils paralysent le fonctionnement de l’Organisation mondiale du commerce en refusant de nommer des responsables-clés.

Le Projet 2025, rédigé par les partisans de M. Trump lors de la dernière campagne présidentielle, plaidait pour une sortie du FMI et de la Banque mondiale. Le 23 avril, le secrétaire au Trésor américain, Scott Bessent, a finalement annoncé vouloir recentrer les institutions, dont les Etats-Unis sont le principal actionnaire, sur leurs missions de base, à savoir la coopération monétaire et la stabilité financière pour le FMI, la réduction de la pauvreté, la croissance et la création d’emplois dans le secteur privé pour la Banque mondiale. M. Bessent déplorait que le FMI consacre une « part disproportionnée de son temps et de ses ressources aux questions de climat, de genre et de société ».

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