Le cessez-le-feu dans la bande de Gaza vacille mais continue de tenir. La journée de dimanche 19 octobre a témoigné à la fois de l’extrême fragilité de la première étape du plan de paix imposé par Donald Trump et de la pression très forte mise par l’administration américaine sur les deux belligérants afin d’éviter la reprise de la guerre. Deux soldats israéliens ont été tués dans une explosion attribuée par l’armée au Hamas, dimanche matin, à Rafah. La réplique a provoqué la mort de 45 Palestiniens dans des bombardements décidés par le gouvernement israélien, selon le bilan de la sécurité civile à Gaza, portant le nombre de morts à 97 depuis la fin officielle des hostilités, vendredi 10 octobre.
« Nous pensons que les dirigeants ne sont peut-être pas impliqués dans cette affaire, qu’il s’agit plutôt de rebelles internes. Cette affaire sera traitée avec fermeté, mais de manière appropriée », a tempéré le président américain, Donald Trump, dimanche en répétant que le cessez-le-feu était toujours en vigueur. « Le Hamas va tirer sur Israël. Israël va devoir répondre », a déclaré, de son côté, le vice-président américain, J. D. Vance, avant une probable visite à Jérusalem cette semaine. « Nous pensons donc que le cessez-le-feu a toutes les chances d’offrir une paix durable. Mais même s’il y parvient, il y aura des hauts et des bas, et nous devrons surveiller la situation », a-t-il ajouté.