Dans le camp de réfugiés palestiniens de Balata, une enclave de 30 000 habitants à la lisière de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie, il n’existe qu’un seul parking. Il y a trois mois, c’était encore un bloc d’habitations. Il a été détruit par l’armée israélienne au motif qu’il servait de repaire à des combattants armés. « Huit familles, d’une dizaine de personnes chacune, vivaient là, dit le chef du camp, Imad Zaki. Elles ont été jetées dehors, mais cela aurait pu être pire. On aurait pu finir comme les camps de Tulkarem et de Jénine, complètement rasés. »

Balata, bastion de la résistance armée palestinienne, devait en effet être l’une des cibles de l’opération « Mur de fer », lancée, le 21 janvier, par l’Etat hébreu, dans le nord de la Cisjordanie. Selon l’UNRWA, l’agence onusienne chargée des réfugiés palestiniens, cette offensive a conduit au déplacement de 40 000 personnes, obligées de quitter les camps de Jénine, d’Al-Faraa, près de Tubas, de Tulkarem et de Nour Shams. Des centaines d’habitations ont été détruites par les bulldozers de l’armée israélienne, qui a pris le contrôle de ces espaces vidés de leur population.

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