« Milei, chéri, le peuple est avec toi ! » A Buenos Aires, aux abords du QG de La Libertad Avanza (LLA, « La liberté avance »), le parti présidentiel, les partisans de l’ultralibéral Javier Milei exultent, dimanche 26 octobre. Après une campagne chahutée, la formation d’extrême droite a largement remporté les élections législatives de mi-mandat avec une avance sur l’opposition péroniste (de la gauche au centre gauche) bien plus importante que celle dessinée par les derniers sondages.

« Aujourd’hui, commence le chemin de la construction de la grande Argentine », a promis Javier Milei dans la foulée de l’annonce des résultats. « C’est le Congrès le plus réformiste de l’histoire argentine », s’est-il enorgueilli, estimant que le scrutin représentait « la confirmation du mandat que [son parti] av[ait] reçu en 2023 ». Le parti du président arrive en tête avec près de 41 % des voix, soit neuf points de plus que les péronistes. Les électeurs étaient appelés à renouveler un tiers des sénateurs et la moitié des députés lors de ce scrutin test qui devait définir la marge de manœuvre de Javier Milei au Parlement, où son très jeune parti se trouvait jusque-là en nette minorité.