Un dixième de la taille d’une montre G-Shock classique. La gamme de montres incassables du groupe Casio lance, le 4 novembre, son plus petit modèle jamais réalisé : 23,4 millimètres de long, 20 millimètres de large et 7,5 millimètres d’épaisseur. Sa particularité ? Elle ne se porte pas au poignet, mais au doigt. Une coquetterie que Casio réitère après le succès de sa première montre-bague numérique, taillée dans un petit bracelet en acier extensible et proposée fin 2024.
Les montres-bagues, notamment plébiscitées dans les années 1920 – elles étaient alors appelées « montres à doigt » –, puis dans les années 1950, par les élégantes du monde, sont de retour. Cartier, Piaget, Rolex, Jaeger-LeCoultre… Les grandes maisons horlogères, notamment celles qui combinent les fonctions de joaillier, ont toutes rivalisé d’imagination pour se distinguer dans ce domaine, avant que la montre-bracelet s’impose définitivement et relègue ces modèles dans les coffres à bijoux.
En 2019, le label américain Fossil relance la tendance avec un premier modèle et, face au succès, agrandit désormais son offre à chaque collection. Ainsi, cette saison, de nouvelles versions rejoignent la famille, avec des bracelets à maille extensible et un cadran indiquant l’heure avec des chiffres romains, proposé dans un vert laqué, entièrement doré ou argenté, ou encore dans une version noire dont le cadran est piqué de sequins brillants.
« Nous voulions concevoir une pièce de joaillerie emblématique offrant un style remarquable. La montre-bague a introduit une nouvelle approche de la mesure du temps, offrant aux porteurs la commodité de vérifier l’heure discrètement et sans effort, tout en parant leurs doigts d’un accessoire chic et pratique », détaille Melissa Lowenkron, directrice de Fossil.
On en retrouve également, cet automne, dans le catalogue du label belge Ice-Watch, qui, après avoir proposé en 2024 la ICE Ring, une bague connectée dotée de multiples capteurs permettant d’analyser la condition physique et la qualité du sommeil de son porteur, proposera début décembre la bague Chouchou. Un bijou-montre décliné dans un bracelet à mailles argenté ou doré, avec différentes couleurs de cadran : vert sapin, turquoise ou rose pastel. Les aiguilles, quant à elles, sont dorées.
Combiner le pratique et l’esthétique, c’est finalement la force de ce petit objet qui tient parfois plus de l’accessoire ludique que de la montre en bonne et due forme. C’est le cas, cette saison, chez Diesel. La griffe de mode italienne, connue pour ses défilés-chocs mêlant denim lacéré, attitude sexy et accessoires volumineux, propose des bagues qui indiquent l’heure au design sophistiqué : il faut bien tendre l’œil pour apercevoir le cadran, dissimulé sous une arabesque métallique ovale.
Enfin, il arrive parfois que la dimension joaillière prenne le dessus dans cette combinaison. La créatrice de bijoux précieux Yvonne Léon, qui a lancé sa marque du même nom en 2013, vient d’une famille de joailliers. La Française, qui s’est fait remarquer grâce à ses créations portées par de nombreuses célébrités outre-Atlantique, a commencé à incorporer des montres-bagues à ses collections, ce printemps. Et ces dernières brillent de mille feux, avec leurs lunettes entièrement pavées de diamants étincelants, leurs cadrans en nacre laiteuse et leurs aiguilles et bracelets en or blanc ou jaune 18 carats. Ou comment ne plus jamais être en retard, avec style et éclat.