La liste est impressionnante : La Cage aux folles au Châtelet, Les Demoiselles de Rochefort au Lido, Chicago au Casino de Paris, La Petite Boutique des horreurs au Théâtre de la Porte-Saint Martin, Cher Evan Hansen au Théâtre de la Madeleine, Le Fantôme de l’Opéra au Théâtre Antoine, sans compter la reprise des Producteurs au Théâtre de Paris, de La Haine à La Seine musicale, mais aussi le retour de Notre-Dame de Paris et pas moins de deux adaptations de Monte-Cristo en janvier et février 2026…

Rarement la capitale a-t-elle accueilli autant de comédies musicales. S’il serait abusif de dire que Paris devient le nouveau Broadway, force est de constater que l’offre n’a jamais été aussi diverse, mêlant adaptations ou copies anglo-saxonnes, nouvelles productions en langue originale et créations françaises. Avec quelques beaux succès à la clé.

Cette nouvelle tendance d’un « Broadway-sur-Seine » est confirmée par les chiffres. Selon les données du Centre national de la musique, la fréquentation de ces spectacles enregistre une hausse de 22 % en 2024, portée notamment par le 1,3 million de spectateurs de Starmania. Selon le Baromètre annuel du public du spectacle vivant, réalisé chaque année par Ekhoscènes (syndicat des entrepreneurs du spectacle vivant privé), la part des Français déclarant assister à une comédie musicale au moins une fois par an est passée de 6 % en 2014 à 19 % en 2025. Le retour, vingt ans après sa création, du Roi-Soleil dans la mise en scène et chorégraphie de Kamel Ouali, annonçait presque complet avant les représentations cette fin d’année, au Dôme de Paris. « Le phénomène nous dépasse, s’exclame le chorégraphe. On ne s’y attendait pas. »

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