Good Time (2017), Uncut Gems (2020)… En duo avec son frère, Josh, Benny Safdie a coréalisé quelques-uns des films les plus fiévreux et anxiogènes de ces dix dernières années, courses-poursuites désespérées menées tambour battant pour tenter d’éviter une issue fatale qui ne cesse de se rapprocher. Une même énergie survitaminée qui semble habiter Marty Supreme, le nouveau long-métrage de son aîné, avec Timothée Chalamet, attendu dans les salles françaises le 18 février 2026.

Avec Smashing Machine, sa toute première réalisation en solo, Benny Safdie impose, lui, un tout autre tempo, dont témoigne une bande-son aux teintes soft rock mêlant des morceaux de Sublime, Rod Stewart, The Alan Parsons Project, Elvis Presley ou Bruce Springsteen. Manière pour le cinéaste de coller plus en douceur aux émotions de ses personnages.

L’histoire vraie dont s’inspire le New-Yorkais se prêtait pourtant à un film de bruit et de fureur. Smashing Machine raconte les premières années, de 1997 à 2000, où Mark Kerr (Dwayne Johnson), un champion de lutte américain, s’est lancé dans les arts martiaux mixtes, cette discipline décriée où tous les coups (ou presque) sont permis. L’homme qui ne connaît pas la défaite est peu à peu rattrapé par les doutes et les addictions, menaçant de faire s’écrouler tout ce qu’il a bâti.

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