Validée par le Parlement le 22 octobre, l’arrivée de Jean Castex à la SNCF a été officialisée en conseil des ministres le 30 octobre. Celui qui est encore PDG de la RATP pour quelques jours dresse un bilan de trois ans à la tête de la régie parisienne, marqués par l’ouverture à la concurrence, devenue concrète. L’ancien premier ministre esquisse quelques-unes de ses priorités pour la SNCF, confrontée à la même révolution de la fin du monopole public.
A mon arrivée [en novembre 2022], la RATP avait le moral dans les chaussettes. Après la pandémie de Covid-19, nous nous sommes heurtés à une crise de sens et de ressources humaines. Les conséquences ont été immédiates sur l’offre de métros, et surtout de bus, où nous ne réalisions que les deux tiers des services prévus.
C’est cette entreprise qui allait devoir relever d’énormes défis : les Jeux olympiques [JO] et l’ouverture à la concurrence. Tout le monde pensait que nous allions nous planter pour les JO et que l’ouverture à la concurrence allait désarçonner l’entreprise.