Même les plus belles histoires ont une fin. Le Monégasque Valentin Vacherot a été battu, vendredi 31 octobre, en quarts de finale du Masters 1000 de Paris par le Canadien Félix Auger-Aliassime. Un match sans suspense qui ne laissera sans doute pas un souvenir impérissable aux spectateurs de Paris La Défense Arena de Nanterre : entre les deux résidents du Rocher et partenaires d’entraînement, les fautes auront été aussi nombreuses que les coups gagnants.

Vainqueur à la surprise générale du Masters 1000 de Shanghaï à la mi-octobre, Valentin Vacherot, 26 ans, n’enchaînera donc pas une onzième victoire d’affilée dans cette catégorie de tournois, la plus prestigieuse après les quatre du Grand Chelem. Mais celui qui n’était que 204e joueur mondial, avant son sacre en Chine, intégrera le Top 30 du classement ATP à l’issue de la compétition.

Félix Auger-Aliassime a, lui, confirmé qu’il est l’un des hommes en forme du moment. Demi-finaliste à l’US Open et récent vainqueur de l’ATP 250 de Bruxelles – son huitième titre sur le circuit professionnel –, voilà l’actuel 10e joueur mondial qualifié pour les demi-finales à Paris, où il retrouvera le vainqueur du match entre le Kazakh Alexander Bublik et l’Australien Alex de Minaur.

Depuis son mariage en septembre avec Nina Ghaibi, sa compagne depuis 2019, tout semble sourire au natif de Montréal, âgé de 25 ans. Il peut même encore se qualifier pour les Finales ATP (ex-Masters) à Turin (Italie), du 9 au 16 novembre. Pour y parvenir, il doit se hisser jusqu’en finale à Nanterre et déposséder ainsi l’Italien Lorenzo Musetti (8e) de la dernière place en jeu… A moins que le Serbe Novak Djokovic ne fasse l’impasse sur le dernier grand rendez-vous de la saison, ce qui lui ouvrirait la voie indépendamment de son résultat.

Réussissant le break d’entrée, Félix Auger-Aliassime a beaucoup mieux commencé son match que son adversaire. Contrairement aux tours précédents, Valentin Vacherot, visiblement tendu et sans doute rattrapé par la fatigue, s’est retrouvé en panne de service, et tout son jeu s’en est trouvé délité.

Avec seulement 53 % de premières balles dans la première manche et 50 % de points gagnés derrière celles-ci, le Monégasque a été pris à la gorge par son rival. D’autant que le Canadien, au contraire, a été impérial dans ce secteur, avec 76 % de premières balles et 92 % de réussite derrière.

Dans la seconde manche, Valentin Vacherot a tenté de se rebiffer, porté par le soutien du public du central de Paris La Défense Arena. Ayant enfin retrouvé ses repères sur sa mise en jeu, il est parvenu à durcir l’échange… sans parvenir toutefois à dérégler la belle mécanique de Félix Auger-Aliassime. Après une heure sur le court, à 2-2, il a de nouveau cédé, commettant une double faute au plus mauvais moment. Le sort de la rencontre semblait quasiment scellé. Il le fut.

Valentin Vacherot voit sa belle aventure parisienne prendre fin, mais il peut se targuer d’avoir animé le tournoi. En attestent les applaudissements nourris qui l’ont accompagné à sa sortie est sorti. Preuve que le Monégasque a, au moins, gagné le cœur du public.

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