L’aviation civile américaine (Federal Aviation Administration) a fait savoir, vendredi 31 octobre, que tous les vols étaient interdits dans une zone au large de la côte sud-est de Ceiba (Porto Rico) à compter du 1er novembre, pendant cinq mois.
L’interdiction a été décidée « pour des raisons spéciales de sécurité » et « sur instruction du département de défense », tandis que, dans la mer des Caraïbes, le déploiement militaire américain s’intensifie et que l’éventualité d’une intervention militaire contre le Venezuela se précise. Sur l’ancienne base navale de Roosevelt Roads, à Ceiba, une dizaine d’avions de chasse F35 attendent des instructions.
A un journaliste qui, a bord de l’avion présidentiel, demandait s’il envisageait des frappes contre le Venezuela, vendredi, Donald Trump, a pourtant répondu : « non ». Quelques heures plus tôt, le quotidien Miami Herald affirmait pourtant que ces frappes étaient imminentes. « Vos sources prétendant avoir connaissance de la situation vous ont induit en erreur et vous ont poussé à écrire un article mensonger », a rétorqué le secrétaire d’Etat, Marco Rubio, sur son compte X. Malgré ces démentis, la tension reste vive.