On lui prédisait un « âge d’or » avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Le marché mondial du gaz naturel liquéfié (GNL) finira-t-il chamboulé par un excès d’offre ? Une augmentation vertigineuse des capacités se profile, alors qu’aux Etats-Unis les projets de terminaux destinés à liquéfier le gaz naturel se multiplient à un rythme effréné : la reprise de cinq d’entre eux a été actée ces derniers mois, après la pause décrétée par l’ancien président Joe Biden pour évaluer leur impact climatique.
Parmi les chantiers phares, le terminal CP2 construit en Louisiane par l’entreprise Venture Global vient d’obtenir, le 21 octobre, le feu vert définitif du département de l’énergie pour pouvoir exporter vers des pays ne disposant pas d’accord de libre-échange avec les Etats-Unis. Selon le département de l’énergie, l’actuelle administration a désormais approuvé plus de 390 millions de mètres cubes par jour de nouvelles capacités d’exportation, « plus que le volume exporté aujourd’hui par le deuxième plus grand fournisseur de GNL au monde ». Autrement dit l’Australie.