Exploratrice des régions secrètes de l’être, de leurs secousses, Ghislaine Dunant provoque par ses livres un « éclaboussement émotionnel ». Son écriture vibratoire, toute de lumière et de silence, façonne, depuis L’Impudeur (Gallimard, 1989), son premier roman, des voyages sensitifs dans une chronologie et un espace tant intérieurs qu’extérieurs, qui sondent des territoires mouvants pour redéfinir la part irréductible de l’humain. Son identité vertigineuse et contradictoire. Son appartenance.

En un récit, un essai couronné par le prix Femina, Charlotte Delbo. La vie retrouvée (Grasset, 2016), et cinq romans, jusqu’à Un amour infini, paru en cette rentrée, elle lance sur les corps et les âmes une onde qui se répand comme dans un diffuseur. Qui capte interférences et intensités, « mouvements inverses et réciproques », afin d’entrer dans le temps et sa myriade de possibles. Arpentons avec elle, en quatre modulations de fréquence, cette œuvre tellurique.

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