Une attaque au couteau a eu lieu dans un train au Royaume-Uni, samedi 1er novembre en soirée, dans la région de la ville universitaire de Cambridge, dans l’est du pays, faisant dix blessés. La police britannique a fait savoir dimanche midi que deux personnes étaient toujours en urgence absolue à l’hôpital. Les autorités ont pour le moment écarté le motif terroriste.

Deux hommes ont été arrêtés pour « suspicion de tentative de meurtre » et sont toujours en détention, a déclaré le superintendant de la police des transports, John Loveless, confirmant qu’ils étaient nés au Royaume-Uni. L’un d’eux est un Britannique noir de 32 ans, l’autre est un homme de 35 ans d’origine caribéenne, a-t-il affirmé.

Deux personnes, âgées de 37 ans et 38 ans, interpellées mercredi avec trois autres suspects dans l’enquête sur le casse du Louvre, ont été mises en examen, a communiqué la procureure de la République de Paris, Laure Beccuau, samedi 1er novembre.

Le premier mis en cause, « connu de l’autorité judiciaire notamment pour des faits de vol », selon la procureure de la République, Laure Beccuau, a été mis en examen pour « vols en bande organisée » et « association de malfaiteurs en vue de la préparation du crime de vol en bande organisée ». Il est incarcéré provisoirement en l’attente d’un débat différé « qui aura lieu dans les prochains jours », a précisé la magistrate.

Sa compagne a été mise en examen pour « complicité de vol commis en bande organisée » et « association de malfaiteurs en vue de la préparation du crime de vol en bande organisée ».

Alors que les députés ont encore plus de 2 400 amendements à examiner sur le volet recettes du projet de loi de finances, l’incertitude persiste sur la tenue du vote solennel programmée pour le moment mardi après-midi. « Il est certain que la partie recettes ne sera pas adoptée dans les temps. (…) Mardi, on va prendre acte qu’on n’est pas prêt à voter parce qu’on n’a pas fini l’étude des amendements », a estimé dimanche matin sur LCI le rapporteur général du budget, Philippe Juvin (groupe Droite républicaine).

Selon le député, l’Assemblée nationale suspendra mardi l’examen de cette partie recettes du budget pour laisser la place à l’étude en séance publique du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. De son côté, le premier ministre, Sébastien Lecornu, est revenu sur la fragilité de sa position. « C’est une course d’endurance très incertaine où on peut chuter à n’importe quel moment et où ça peut dérailler dix fois. Si les oppositions veulent censurer, elles censureront », a-t-il jugé dans un entretien au Parisien publié samedi en début de soirée.

Les deux policiers accusés par une femme de viols dans une geôle du tribunal de Bobigny ont été mis en examen et placés en détention provisoire, samedi, a annoncé la procureure de Paris, Laure Beccuau, dans un communiqué. Ils sont poursuivis pour viols et agressions sexuelles par personnes abusant de l’autorité conférée par leurs fonctions.

Samedi en début d’après-midi, à la sortie de l’audition de son client devant un juge d’instruction, l’avocat Xavier Nogueras assurait devant la presse qu’il s’agissait d’une « relation consentie ». « Il y a un volet évidemment disciplinaire, il y a un volet moral, mais on n’est pas ici pour faire ni de la morale ni de la déontologie des policiers », a développé l’avocat.

La procureure de Paris a fait savoir dimanche matin qu’une courte vidéo de la scène avait été retrouvée sur le téléphone portable de l’un des deux policiers. « Les déclarations de cette plaignante ont été corroborées par un certain nombre d’éléments que nous possédons au dossier », a confirmé Mme Beccuau.

Dans le silence et le recueillement, des dizaines de milliers de personnes au moins – selon des estimations de l’Agence France-Presse – ont lancé une grande journée de manifestation, samedi, en hommage aux victimes de l’accident mortel de la gare de Novi Sad survenu il y a un an jour pour jour.

L’effondrement de l’auvent a lancé l’un des plus vastes mouvements de contestation de l’histoire du pays, dont des étudiants ont rapidement pris la tête. Il est devenu, pour les opposants au président de droite nationaliste, Aleksandar Vucic, l’emblème de la corruption qui gangrène les immenses chantiers de travaux publics lancés à travers le pays.