Les premiers frimas de l’automne sont arrivés dans la capitale, alors l’accueil se devait d’être chaleureux. « Prenez un grog ! », nous recommande Fabienne Verdier en se préparant pour la séance photo – une « torture » pour cette grande timide, qui a caché ses longs cheveux châtains sous une casquette gavroche. Elle-même a commandé le breuvage hivernal. Il refroidira gentiment dans un verre dentelé sans que la peintre, absorbée par la conversation, ait le loisir de le siroter.

Si elle mène une vie austère dans le village du Vexin où elle s’est installée avec famille et pinceaux dans les années 1990, l’artiste vient régulièrement à Paris en fin de semaine, « pour visiter des expos ou pour des rendez-vous ». Et aussi pour voir son fils Martin, qui habite tout près du Café Varenne, dans le 7e arrondissement, où elle nous a donné rendez-vous un vendredi en milieu d’après-midi. Elle fait confiance aux serveurs pour lui apporter de « bons petits plats » dans un décor bistrot, entre bouteilles de vin fixées aux murs, tels des trophées, et collection de pichets pour anisette multicolores.

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