Nellie Oleson, la petite peste manipulatrice de « La Petite Maison dans la prairie », écume les salles des fêtes de province

On a retrouvé Nellie Oleson. L’affreuse garce de La Petite Maison dans la prairie. La pire chipie de l’histoire de la télévision. Interprétée par l’actrice américaine Alison Arngrim, l’ex-blondinette aux impayables boucles anglaises – elle a 63 ans aujourd’hui – entretient une relation singulière avec la France et… sa ruralité.

Accompagnée d’un enseignant d’un lycée de Montpellier, comédien amateur et téléspectateur de la première heure de la série, elle tourne depuis vingt ans des spectacles à fort parfum nostalgique, dans des villages et des petites villes de l’Hexagone. Le dernier, Nellie Oleson enflamme les années 80, revisite la culture populaire de la décennie au cours de laquelle le feuilleton relatant le quotidien des pionniers américains du XIXe siècle connut un grand succès.

Tout est parti, en 2002, du plateau des « Enfants de la télé », l’émission d’Arthur. Invitée par la production, Alison Arngrim y rencontrait Patrick Loubatière, un prof de lettres ayant publié un ouvrage sur la célèbre saga, La Petite Maison dans la prairie de A à Z (DLM éditions, 1998). Une amitié solide allait se nouer entre eux, avant qu’un projet de stand-up en duo ne naisse dans leur esprit, lors d’un séjour en Californie, où vit la comédienne. « Cela n’avait aucun sens, se souvient-elle. Je ne parlais pas dix mots de français, et lui n’était pas du tout acteur. » La première de Confessions d’une garce de la prairie était donnée à La Grande-Motte (Héraut) en 2006. Un second spectacle, La Malle aux trésors de Nellie Oleson, était lancé six ans plus tard.

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