Tour de France 2024 : les Pyrénées et le Covid-19, nouveaux arbitres du duel Pogacar-Vingegaard

Tour de France 2024 : les Pyrénées et le Covid-19, nouveaux arbitres du duel Pogacar-Vingegaard

Le Tourmalet retrouve ses dynamiteurs de carrière de pierre, le maillot jaune Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard, pour le week-end pyrénéen du Tour de France, qui s’ouvre samedi 13 juillet. Le géant des Pyrénées avait servi de rampe de lancement aux deux adversaires l’an passé. A longue distance de l’arrivée, à cinquante kilomètres, les deux hommes s’étaient dégagés par une succession de démarrages spectaculaires. Cette année, le Tourmalet, emprunté en sens inverse – par le village de Barèges – vient de nouveau se glisser sous leurs pneus légers, sur la route entre Pau (Pyrénées-Atlantiques) et Saint-Lary-Soulan (Hautes-Pyrénées).

Dans une symétrie parfaite, le Slovène Pogacar et le Danois Vingegaard, séparés de 1 min 14 au classement général, assurent : « Je suis prêt ». Ce week-end de montagne, complété dimanche par cinq ascensions dont l’arrivée au Plateau de Beille (Ariège), s’annonce à haut risque pour les deux têtes d’affiche, qui ne peuvent plus compter avec certitude sur l’aide de leurs coéquipiers en cas de coup dur.

Double vainqueur sortant, Jonas Vingegaard (Visma-Lease a bike) a perdu son plus précieux soutien en montagne, Sepp Kuss, avant même le grand départ le 29 juin. Et la performance de ses troupes dans l’étape du Galibier le 2 juillet s’est révélée plus médiocre qu’à l’accoutumée. Quant à Tadej Pogacar (Team UAE-Emirates), en lice pour un nouveau succès dans le Tour de France – après 2020 et 2021 –, il a perdu vendredi l’un de ses meilleurs grimpeurs, l’Espagnol Juan Ayuso, qui a abandonné pour cause de Covid-19.

Le virus signe lui aussi son retour remarqué sur l’épreuve, avec des cas positifs déclarés et des suspicions de cas soigneusement cachées par certaines équipes, tandis que la majorité du peloton craint la contamination. Ayuso, qui se ressentait de symptômes « légers » depuis lundi, avait été autorisé par ses médecins à poursuivre la course et placé à l’isolement, arborant un masque et voyageant hors du bus de ses coéquipiers. La veille, c’est le Danois Michael Morkov (Astana) qui s’était retiré, malade du Covid.

Ainsi, le peloton continue d’agir en incubateur, après l’épidémie survenue sur le Critérium du Dauphiné à la mi-juin. Sans grand danger pour des athlètes de haut niveau en bonne santé, le Covid-19 les prive toutefois de leurs facultés en plein effort. Touché avant la course, le Français David Gaudu (Groupama-FDJ) avait ainsi été pénalisé sur les premières étapes du Tour de France, ne parvenant pas à respirer correctement lorsque la route s’élevait. Si Tadej Pogacar dit avoir souffert d’un « simple rhume » quand il a contracté le virus en juin, les symptômes et leur intensité diffèrent d’un individu à l’autre.

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