Une semaine après l’assassinat en plein jour du jeune Mehdi Kessaci, 20 ans, qui a laissé Marseille en état de sidération, l’Etat s’est déplacé en force jeudi 20 novembre dans la deuxième ville de France. Sans véritable annonce forte, sans grand plan de lutte, mais en affichant une volonté de fermeté et de continuité dans le combat contre le narcotrafic.

La visite du ministre de l’intérieur, Laurent Nuñez, et du garde des sceaux, Gérald Darmanin - en attendant le déplacement d’Emmanuel Macron en décembre – semblait tardive aux yeux de bon nombre d’élus et de citoyens marseillais. Au programme des ministres, des rendez-vous séparés – rencontre avec les personnels pénitentiaires à la prison des Baumettes pour M. Darmanin, avec les forces de police pour M. Nuñez – et des moments communs : une « réunion de travail » à la préfecture de police déléguée en compagnie des directeurs généraux nationaux de la police et de la gendarmerie, une rencontre avec les principaux élus locaux. Et une entrevue avec la famille Kessaci, au cours de laquelle la mère de Mehdi et d’Amine, figure de la lutte contre le narcotrafic, a exprimé toute sa douleur face aux deux ministres. Un prélude à la grande marche blanche organisée samedi 22 novembre, à Marseille.

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