Si la majorité des dirigeants européens ont manifesté leur choc à la lecture du plan initial en 28 points sur l’Ukraine, soutenu par les Etats-Unis, et se sont lancés, pendant tout le week-end des 22 et 23 novembre, dans un marathon de réunions et de négociations, notamment à Genève, en Suisse, pour l’amender, une partie de l’extrême droite européenne a de nouveau joué une partition différente.

Depuis Budapest, le premier ministre nationaliste hongrois, Viktor Orban, a ainsi écrit, samedi, une lettre à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pour lui demander « de soutenir immédiatement et sans conditions l’initiative de paix » de Donald Trump. Le lendemain, elle a soutenu l’initiative, mais a rappelé que « tout plan de paix crédible et durable doit avant tout mettre fin aux massacres et à la guerre, sans pour autant semer les germes d’un futur conflit ».

Connu pour sa proximité avec Vladimir Poutine comme avec le président américain, M. Orban répète depuis des mois que « l’Ukraine ne peut pas gagner cette guerre » et s’oppose à tout nouveau soutien financier européen à l’effort de guerre, en allant parfois jusqu’à mettre son veto. « Le plan contient des éléments essentiels pour l’avenir de la sécurité en Europe », a même estimé son ministre des affaires étrangères, Péter Szijjarto, alors que le reste des dirigeants européens étaient au contraire effarés du manque de garanties de sécurité aussi bien pour l’Ukraine que pour le reste de l’Europe. Jean-Noël Barrot, le chef de la diplomatie française, avait même estimé, dès jeudi, que « la paix, ça ne peut pas être la capitulation ».

Recomendar A Un Amigo
  • gplus
  • pinterest
Commentarios
No hay comentarios por el momento

Tu comentario