Les dirigeants du Paris Saint-Germain (PSG) sont formels : cette fois, c’est du sérieux. Le club de football affirme être plus déterminé que jamais à quitter le Parc des Princes, où il se sent à l’étroit. Après avoir mené de longues et infructueuses négociations avec la mairie de la capitale sur le rachat de son enceinte historique pour y faire des travaux d’agrandissement, il a rompu les discussions en 2022 et clame, depuis, son envie d’aller voir ailleurs. « C’est fini maintenant, on veut bouger », déclarait même son président, Nasser Al-Khelaïfi, deux ans plus tard.
Ces derniers mois, le PSG, détenu par le fonds Qatar Sports Investments (QSI), a traduit ses mots en actes. En juin, dans la foulée de son sacre en Ligue des champions, il a annoncé avoir retenu les villes de Massy, dans l’Essonne, et de Poissy, dans les Yvelines, pour y mener des études approfondies en vue de la construction d’un nouvel écrin, plus vaste et plus moderne, permettant de répondre à ses ambitions sportives et économiques. Celui-ci disposerait d’une capacité de « 60 000 à 90 000 places » – l’hypothèse privilégiée étant 80 000 places –, selon le club, soit bien plus que les 48 000 du Parc des Princes.