Moins de 2,50 euros par mois : c’est le montant moyen, très faible, des frais réglés par l’adepte du 100 % mobile dans les 12 établissements bancaires du panel que nous avons étudié dans le cadre de l’enquête Panorabanques-« Le Monde ». L’addition est serrée, parce que ces acteurs numériques mettent l’accent sur les bas tarifs. De plus, les besoins de notre jeune client sont basiques : il utilise une carte bancaire à autorisation systématique physique et n’est jamais à découvert.

Certains établissements facturent l’expédition du titre de paiement par La Poste, à l’instar de N26 (10 euros), de Revolut (7,99 euros), de Trade Republic (5 euros) et de Vivid Money (9,90 euros). Ces frais renchérissent la note la première année, mais la carte est ensuite valable trois ans au minimum.

Autre solution, il est possible d’opter pour une carte virtuelle : il suffit de l’installer dans le wallet de son smartphone (Apple Pay, Google Pay…) pour payer avec son mobile, généralement quelques minutes après l’ouverture du compte. A partir de là, elle fonctionne de la même manière que son équivalent physique. « Vingt-neuf pour-cent des nouveaux clients choisissent la version dématérialisée alors que cela n’induit aucuns frais supplémentaires de recevoir la carte physique par courrier », souligne Benoît Grisoni, directeur général de BoursoBank. Un véritable phénomène de société, en particulier chez les plus jeunes : le paiement par carte bancaire n’implique plus qu’on détienne l’objet.

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