La panthéonisation de Robert Badinter (1928-2024), le ­9 oc­to­bre, s’est accompagnée d’une myriade de rencontres académiques et de gestes ­pédagogiques.

La vague de commémorations s’est ouverte au Mémorial de la Shoah, où un cycle de trois événements est notamment revenu sur son combat pour ­l’abolition de la peine de mort, avec une lecture de son célèbre discours du 17 septembre 1981. Puis c’est le monde universitaire qui a contribué à l’hommage national, souvent au moyen de communications éclairant l’itinéraire du professeur, de l’avocat, de l’homme politique et de l’écrivain.

Un colloque organisé à la Sorbonne les 6, 7 et 8 octobre – « Badinter, un homme en action » – a rappelé l’héritage intellectuel de celui qui y a enseigné de 1974 à 1994. Un second colloque, à l’initiative de l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), a eu lieu le mardi 7 au Conseil constitutionnel, où Badinter avait occupé la fonction de président de 1986 à 1995 (les vidéos des conférences ont été mises en ligne par le compte YouTube de l’EHESS). Ce soir-là s’est aussi déroulée la finale de la première édition du prix Badinter, créé par le Conseil national des barreaux pour récompenser « un jeune avocat porteur d’un projet de loi en lien avec les libertés fondamentales et les grandes questions sociétales de notre temps ».

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