D’outre-monde mais si vibrante qu’elle est bien vivante, une voix résonne avec majesté dans le Grand Théâtre du Quartz, scène nationale et lieu de création brestois. Mort le 30 octobre à Caransebes, en Roumanie, Erik Marchand, phare du renouveau de la musique bretonne – mais pas seulement – est accompagné, jeudi 11 décembre, dans une improvisation free-celtique par la cuvée 2025 de la Kreiz Breizh Akademi, le programme de formation au gwerz (la ballade épique) comme au kan ha diskan (le tuilage vocal) qu’il a fondé en 2001. Un hommage au maître par le collectif Mémé K7, dirigé par le violoniste Pierre Droual, qui vient de projeter dans le XXIe siècle, avec bombardes et cordes, un répertoire de chants de femmes de Basse-Bretagne.

Les complaintes et envolées de Marchand sont mêlées à ses considérations musicologiques. « Dans la modalité, rappelait-il, on a le droit d’utiliser des notes qui ne sont pas sur un clavier : touches noires, touches blanches, tout ça nous touche peu. » En conséquence, « tout est permis, il n’y a pas de barrière entre les styles et les manières de penser… La culture bretonne est suffisamment riche pour se nourrir de tous les fantasmes possibles ».

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