Les meilleurs aspirateurs balais sans fil

Les meilleurs aspirateurs balais sans fil

Dans beaucoup de logements, un aspirateur balai fera un travail comparable à celui d’un aspirateur traîneau en étant bien plus agréable à utiliser. Sa maniabilité est largement supérieure, sa batterie intégrée évite d’avoir à le brancher, sa compacité permet de le ranger facilement.

La puissance d’aspiration des modèles milieu et haut de gamme peut suffire, même si un aspirateur traîneau s’avérera plus efficace pour nettoyer les tapis épais ou les sols d’une grande maison d’un seul coup. C’est la raison pour laquelle on peut conserver un traîneau pour mener de temps en temps une séance de ménage approfondi.

Les aspirateurs balais coûtent plus cher que les traîneaux : leur prix s’échelonne de 170 € pour les modèles premier prix des grandes marques à plus de 1 000 €. C’est un investissement. Alors, lequel choisir pour ne pas être déçu ?

Le V15 Detect Absolute présente le meilleur rapport performances/prix dans la gamme du fabricant. En mode éco, qui suffit pour nettoyer efficacement, surtout les sols durs, c’est un véritable coureur de fond qui peut fonctionner pendant plus d’une heure sans faiblir. On apprécie aussi son système de vidange par éjection de la poussière et son filtre unique facile à nettoyer, grâce à la technologie de filtration multicyclonique. La brosse dédiée aux sols durs est équipée d’un laser qui met en évidence les poussières les plus fines. Le Dyson V15 Detect gagne sur le fil face à son concurrent Samsung Jet 95 Complete VS20C95E4TB, grâce à sa batterie plus endurante et son entretien plus facile. Mais le Samsung est tout aussi performant et même un peu plus confortable en configuration aspirateur à main : c’est une alternative intéressante, que nous détaillons dans la partie « Deux autres modèles qu’on aime aussi ».

Pour développer son HF9, Hoover a fait des choix très pragmatiques. Cet aspirateur n’embarque pas de technologies très élaborées mais il fait tout efficacement. Nous apprécions qu’il puisse tenir debout, ce qui s’avère très pratique. Sa puissance d’aspiration se réajuste automatiquement quand on enlève un accessoire ou quand on en change. Il promet le meilleur compromis entre efficacité d’aspiration et autonomie. En l’occurrence, étant livré avec deux batteries, il peut nettoyer les moquettes et sols durs pendant quasiment une heure au total si on n’active pas la fonction turbo – celle-ci n’est d’ailleurs presque jamais nécessaire. Son principal défaut est son poids assez important.

Parmi les aspirateurs balais sans fil à petit prix que nous avons testés, le Dreame R10 est sans conteste notre préféré. Il est plus rudimentaire que les modèles haut de gamme et ses fonctions sont plus sommaires. Sa puissance d’aspiration est également moins importante, mais il parvient à la compenser grâce à une brosse motorisée bien conçue. Cela lui permet de dépoussiérer efficacement tous les types de sols, sans devoir activer la puissance maximale qui fait fondre l’autonomie. Celle-ci s’avère tout de même moitié moindre que celle du Dyson V15. Sa brosse, moins bien articulée que celle de ses concurrents, se décolle du sol quand on cherche à atteindre certains recoins. Il est aussi moins efficace quand on le prive de ses accessoires motorisés (par exemple avec le seul tube d’aspiration ou les accessoires destinés au nettoyage du mobilier). Dans ces circonstances, il peine un peu plus à aspirer et il peut être nécessaire d’opter pour la puissance maximale. Il n’est pas parfait, mais si vous avez un budget restreint, et une surface petite ou moyenne, il peut constituer un excellent compromis.

Cela fait presque 15 ans que je teste des appareils électroménagers et notamment des équipements d :’entretien des sols. J’ai créé la rubrique Maison/électroménager du site les Numériques en 2011, que j’ai supervisée pendant 6 ans. Je poursuis depuis mon travail de test et de décryptage du marché en journaliste indépendante pour des médias comme Femme Actuelle ou Le Journal du Geek.

J’ai vu le marché des aspirateurs balais sans fil exploser et muter vers des appareils plus polyvalents sous l’impulsion des premiers modèles de Dyson, de véritables ovnis au départ.

Si je réalise des mesures pour étayer mes tests, je les complète toujours par de nombreuses observations en situation réelle, pendant plusieurs jours, voire semaines. C’est la meilleure manière d’appréhender le confort d’utilisation, l’ergonomie ou encore la pertinence de certaines fonctions. Cela permet aussi de confronter les appareils testés à tout type de situations.

Au fil de mon parcours, j’ai beaucoup échangé avec des fabricants, des ingénieurs, et j’ai suivi les évolutions du marché attentivement. J’ai également couvert l’arrivée de mesures comme l’étiquette énergie des aspirateurs, lancée puis abandonnée, ou celle de l’indice de réparabilité qui, lui, est bel et bien en place.

Cette famille d’aspirateurs possède beaucoup d’atouts, mais également quelques petits défauts à connaître avant d’investir.

• Très maniables

L’une des principales raisons du succès des aspirateurs balais sans fil réside dans la liberté de mouvement qu’ils offrent. En l’absence de câble d’alimentation, on peut les déplacer partout dans la maison sans se soucier de la proximité d’une prise électrique. Ils sont aussi plus maniables que les aspirateurs traîneaux et peuvent se faufiler dans les espaces les plus exigus sans buter dans les meubles. Ils facilitent en outre le nettoyage d’endroits peu accessibles comme des marches d’escalier.

Leur disponibilité constante est un autre atout. Contrairement à un aspirateur traîneau, souvent dissimulé dans un placard, qu’il faut sortir, éventuellement assembler avant utilisation, l’aspirateur balai est toujours à portée de main, chargé, attendant sagement sur sa station de charge (murale ou sur pied). D’ailleurs, certains utilisateurs n’hésitent pas à installer leur appareil dans un endroit visible, raison pour laquelle les fabricants osent certaines coquetteries esthétiques. Il n’y a qu’à tendre la main pour s’en saisir à la moindre occasion : quelques miettes éparpillées au goûter, des grains sortis du bac à litière par le chat, un peu de boue séchée dans l’entrée, des animaux qui ont semé des poils…

Enfin, ils présentent une appréciable polyvalence. La quasi-totalité des modèles du marché ne se cantonnent plus à l’entretien des sols ; ils peuvent se transformer en aspirateur à main. Cela permet de nettoyer à mi-hauteur : un matelas, un canapé, des coussins voire de dépoussiérer des meubles. La plupart des modèles peuvent aussi être utilisés pour aspirer en hauteur, leur forme (le moteur, le collecteur et la batterie sont installés en haut du tube, au niveau de la poignée) donne en effet la possibilité de les retourner pour leur mettre « la tête en bas ». Ce qui offre l’opportunité de dépoussiérer le dessus d’un meuble ou une bouche d’aération par exemple.

Le tableau semble presque idyllique, mais il y a bien quelques contreparties. Pour commencer, si les aspirateurs balais pèsent moins lourd que les traîneaux, du fait de leur forme évoquée ci-dessus, on porte une partie de leur poids pendant toute la séance de ménage (même si certains sont plus légers que d’autres ou que leur poids est mieux réparti). C’est forcément plus lourd à porter qu’une simple poignée d’aspirateur traîneau. Par ailleurs, les aspirateurs balais fonctionnant sur batterie, la question de l’autonomie se pose forcément comme une possible contrainte, même si c’est de moins en moins le cas. Enfin, leur puissance d’aspiration est souvent questionnée.

• Suffisamment puissants ?

Dans l’absolu, il est compliqué de développer une aussi grande puissance d’aspiration avec un appareil fonctionnant sur batterie qu’avec un équipement branché sur le secteur. Mais la quasi-totalité des aspirateurs balais (dont tous ceux de notre panel de test) sont équipés d’une brosse motorisée rotative (ou turbo-brosse), qui contribue grandement à l’efficacité du ramassage et du dépoussiérage. Car il ne faut pas confondre puissance d’aspiration et efficacité de dépoussiérage ; la puissance ne fait pas tout. Pour prendre un exemple concret, le Dreame R10, qui affiche seulement 120 Aw au compteur, n’a pas de difficulté à débarrasser les sols de tout type de déchets, sans même devoir enclencher la puissance maximale.

Par ailleurs, la conception de la brosse participe aussi aux performances de nettoyage. Certaines ont tendance à ne pas aspirer jusque sur les bords, rendant le nettoyage le long des plinthes moins performant. D’autres repoussent vers l’avant les déchets épais (comme la boue séchée ou la litière minérale pour chat) ou les propulsent dans la pièce. L’idéal étant une brosse bien conçue couplée à une aspiration puissante, qui assurent une collecte des déchets aussi rapide que confortable, sans devoir repasser plusieurs fois.

Toutefois, il reste des situations où la puissance d’aspiration fait la différence. D’abord sur les tapis épais, où elle facilite le nettoyage en profondeur. Ensuite, la brosse destinée au nettoyage des sols ne passe pas forcément partout, par exemple dans de petits espaces entre des meubles où la poussière aime justement se loger, ou dans des amas de câbles qui attirent les moutons (et où il n’est pas conseillé de passer une brosse rotative). Dans ces cas, il peut être nécessaire de retirer la brosse – sur certains aspirateurs balais, on peut l’enlever avec le pied, sans se baisser. Certains modèles peu puissants ont alors du mal à aspirer, même des déchets légers comme de la poussière agglutinée. Il peut être nécessaire d’augmenter la puissance d’aspiration. Mais cela n’est pas toujours suffisant et l’autonomie s’en trouve réduite.

Autre cas où la puissance d’aspiration compte : le nettoyage avec les petits accessoires non motorisés, qui peuvent par exemple servir à dépoussiérer des meubles. Si l’appareil n’est pas assez puissant, les performances peuvent laisser à désirer.

C’est l’une des raisons pour lesquelles nous avons apprécié le Hoover HF9 : le fabricant a prévu la baisse d’efficacité liée au retrait de la brosse ou à l’utilisation d’accessoires non motorisés. Dans ces situations, la puissance augmente automatiquement et l’autonomie est réévaluée instantanément. On profite ainsi d’un dépoussiérage efficace dans toutes les conditions.

• Suffisants pour remplacer un aspirateur traîneau ?

Cela dépend de plusieurs critères, à commencer par le niveau d’exigence de l’utilisateur et le type de revêtement (il est plus difficile de nettoyer en profondeur des tapis et moquettes épais que des sols durs). À noter aussi que ces appareils présentent une limite : ils ne sont pas adaptés au nettoyage des tapis à poils très longs ou à franges. L’autonomie du modèle choisi doit aussi être en adéquation avec la surface de l’habitation et les habitudes d’utilisation (voir ci-dessous : Quelle autonomie pour quelle surface ?).

Un aspirateur sans fil efficace peut tout à fait prétendre à occuper le rôle d’aspirateur principal. Il pourra dépoussiérer efficacement les sols mais aussi être utilisé pour remplir d’autres missions (nettoyage des canapés, des meubles, de la voiture…). Dans ce cas, il ne faut pas lésiner sur le prix et les caractéristiques. Si vous souhaitez vous équiper d’un tel appareil pour une utilisation d’appoint – par exemple pour garder la maison propre au quotidien en complément d’un aspirateur traîneau pour effectuer le grand ménage - vous pouvez être moins exigeant quant à l’efficacité d’aspiration et à l’autonomie.

• Quelle autonomie pour quelle surface ?

L’autonomie constitue l’une des principales contraintes des balais sans fil. Or, il n’est pas évident de savoir quelle autonomie est nécessaire pour nettoyer un logement entier. Cela dépend beaucoup de l’usage : un nettoyage méticuleux d’un tapis nécessite plus de temps que celui d’un sol dur. Le type de revêtement doit donc être pris en compte. En outre, s’il y a beaucoup d’objets à déplacer, de recoins et de zones peu accessibles, la séance de ménage est plus longue que dans de grandes zones peu meublées. Enfin, les habitudes de ménage avec un aspirateur sans fil ou avec un traîneau diffèrent. Plus facile d’accès et disponible constamment, le balai est utilisé plus fréquemment, ce qui allège de fait la séance de ménage hebdomadaire ou bihebdomadaire. Selon une étude du Gifam, le groupement des marques d’appareils pour la maison, 43 % des possesseurs d’aspirateurs balais l’utilisent tous les jours, contre seulement 29 % des possesseurs de traîneaux. Ces derniers sont 80 % à utiliser leur appareil au moins une fois par semaine.

Certains fabricants estiment qu’on peut aspirer environ 100 m2 en 30 minutes, ce qui nous semble un peu ambitieux, même si chacun entretient ses sols à sa manière. À titre d’exemple, il nous faut environ 30 minutes pour nettoyer la totalité des sols durs de notre appartement d’environ 70 m2 où il y a un certain nombre de recoins et d’objets à déplacer. Si on souhaite aspirer d’autres surfaces (meubles, matelas…), il peut être appréciable d’avoir encore un peu d’autonomie à disposition.

Si vous avez déterminé quelle autonomie vous est nécessaire, soyez attentif aux chiffres annoncés par les fabricants qui peuvent différer de l’autonomie réelle en situation. En effet, les marques indiquent souvent une autonomie « jusqu’à x minutes », qui correspond à la durée maximale d’utilisation, donc à la puissance minimale et sans accessoire motorisé (sans la brosse destinée à nettoyer les sols). Or, si on raccorde cet accessoire, l’autonomie s’en trouve réduite, possiblement de moitié. Par exemple, le Dreame R10 revendique jusqu’à 60 min d’autonomie, mais celle-ci chute à 25 minutes si on l’équipe de sa brosse principale (à puissance moyenne). Lors du choix d’un appareil, n’hésitez pas à chercher ce détail dans sa fiche technique détaillée.

Notez que le choix du mode ou du niveau de puissance a également une incidence sur l’endurance. En effet, la puissance minimale, parfois appelée éco, est rarement suffisante. C’est pour cette raison que lors de nos tests, nous mettons en parallèle les réglages requis pour profiter d’une aspiration performante et l’autonomie. S’il est nécessaire d’activer la puissance maximale pour nettoyer efficacement les sols et que dans ce cas, l’autonomie chute à une dizaine de minutes, ça n’est pas très avantageux.

Néanmoins, ces dernières années, les aspirateurs balais ont fait d’énormes progrès en matière d’autonomie. En 2015, le Dyson V6 proposait une vingtaine de minutes seulement alors qu’aujourd’hui, l’entrée de gamme V8 assure 40 minutes d’aspiration et les modèles haut de gamme dépassent l’heure. De plus, de nombreux modèles (tous ceux de notre panel) sont désormais équipés d’une batterie amovible clipsable très facile à enlever et à remettre. Il est donc possible d’en acheter une seconde (parfois, elle est même directement livrée) de manière à doubler l’autonomie.

• Trop lourds ?

Contrairement à un aspirateur traîneau, dont on porte en main seulement la poignée, on supporte la majeure partie d’un aspirateur balai, à savoir son collecteur, sa batterie, son moteur, son système de filtration…

En l’occurrence, le poids est très variable d’un modèle à l’autre : les plus légers pèsent un peu moins de 2 kg tout équipés quand les plus lourds dépassent les 3 kg. Pour les personnes qui ont des difficultés à porter, cela peut commencer à peser, surtout lors des séances de ménage prolongées. À noter tout de même qu’une partie du poids repose au sol, dont en partie celui de la brosse principale destinée au nettoyage des sols. Mais cela peut avoir son importance, par exemple si on vit dans une maison à étages dans lesquels on doit monter l’aspirateur ou si on nettoie des escaliers.

Par ailleurs, si on souhaite dépoussiérer des surfaces en hauteur ou à mi-hauteur (matelas, canapé, coussins, bouches d’aération…) le poids de l’aspirateur à main est un autre critère non négligeable. Là encore, les écarts de poids peuvent être conséquents. Par exemple, l’un des plus lourds de notre panel, le Hoover HF9, pèse presque 2 kg dans cette configuration (aspirateur à main seul), comme le Dyson V15, quand le poids plume Electrolux 700 pèse à peine 1,3 kg.

Il faut tout de même savoir que les aspirateurs les plus fins et légers sont équipés de collecteurs de poussière de plus petite contenance. Celle-ci peut varier du simple au double. Les petits aspirateurs de notre panel embarquent un collecteur de 0,3 l quand les plus imposants peuvent accueillir 0,7 à 0,8 l de poussière. S’il s’agit d’aspirer de la poussière, quelques miettes et cheveux, on peut s’en accommoder en le vidant plus souvent. En revanche, si on vit avec des animaux qui perdent beaucoup de poils, cela peut rapidement bourrer le collecteur, ce qui a pour conséquence de réduire l’efficacité d’aspiration.

• Adaptés aux personnes allergiques ?

La quasi-totalité des modèles du marché sont des aspirateurs sans sac. Pas besoin d’acheter de sacs, certes, mais au moment de vidanger le collecteur, on est en contact avec la poussière. Ce phénomène est plus ou moins important selon les appareils. Certains sont dotés d’une trappe, d’autres d’un système d’éjection facilitée des déchets mais parfois, il est nécessaire d’ouvrir le collecteur pour le vider, ce qui peut créer un appel d’air et faire voler un peu de poussière. Les fabricants tendent à développer des systèmes d’éjection automatique de la poussière. Quelques modèles disposent en effet d’une station de charge contenant un sac ou un réservoir, dans lequel la poussière du collecteur est aspirée lorsqu’on a fini le ménage.

Mais la vidange du collecteur n’est pas le seul point à surveiller. Il faut également veiller à la qualité de filtration. Les aspirateurs sans sac proposent plusieurs niveaux de filtration. D’abord un système de filtration cyclonique ou multicyclonique (un « cyclone » ou plusieurs) qui sépare l’air de la poussière en les faisant « tourbillonner ». L’air filtré passe ensuite par deux filtres : un filtre avant moteur puis un filtre de sortie d’air (parfois normé HEPA, qui élimine jusqu’à 99.95 % des particules fines). De nombreux fabricants promettent un niveau de filtration supérieur à 99 %. Mais plus le premier niveau de filtration est efficace, moins les filtres se chargent de particules. Ils peuvent ainsi être lavés moins fréquemment et remplacés moins souvent. C’est par exemple l’une des expertises de Dyson, qui parvient à équiper certains de ses aspirateurs d’un seul filtre, qui se salit peu et ne nécessite pas d’être remplacé. C’est aussi ce qui permet à la marque d’affirmer que la poussière qui ressort de son V15 (entre autres) est plus pure que celle qui a été aspirée dans la pièce.

Lors de nos tests, nous avons pu observer que les filtres n’étaient pas tous de qualité égale. De plus, nous avons clairement constaté que ceux de certains appareils se salissaient bien plus rapidement et que de la poussière s’insérait parfois un peu partout, notamment le long des joints, signe d’une étanchéité imparfaite. Cela nécessite un lavage des filtres et un nettoyage plus fréquent des éléments. D’autant que des filtres chargés de poussière réduisent l’efficacité d’aspiration. Une alerte de nettoyage des filtres existe sur certains modèles, c’est un plus pour ne pas oublier de les laver.

• Bruyants ?

La plupart des fabricants cherchent à rendre leurs appareils plus discrets. Néanmoins, il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’aspirateurs sans sac – dans l’ensemble déjà plus bruyants que les modèles avec sac. Ensuite, du fait de leur forme, le moteur est plus proche des oreilles de l’utilisateur que celui d’un aspirateur traîneau, intégré dans la partie posée au sol. Enfin, la brosse rotative peut aussi faire monter le niveau sonore du fait de sa rotation sur le sol.

Pour finir, le niveau de puissance ou le mode sélectionné influe sur le bruit émis par l’appareil. Toutefois, les modèles les plus puissants ne sont pas forcément les plus bruyants, comme le montrent nos mesures. Au contraire, ils permettent de dépoussiérer efficacement les sols sans devoir choisir un mode puissant. Ils peuvent donc potentiellement être utilisés dans l’un des modes les moins bruyants en assurant des performances d’aspiration efficaces.

• Fragiles ?

Il faut veiller à ne pas faire tomber son aspirateur balai, car cela pourrait l’endommager. Or, la plupart d’entre eux ne tenant pas debout en position verticale, si on a besoin d’avoir les mains libres pour déplacer un objet, on peut être tenté de poser l’appareil en équilibre sur le bord du canapé ou du lit, ce qui est une mauvaise idée.

Même si les technologies progressent, ces aspirateurs présentent un point de « fragilité » évident par rapport à leurs cousins traîneaux : la batterie. Celle-ci est fortement sollicitée et à force d’être déchargée puis rechargée, elle s’use et perd de sa capacité. D’autant plus vite qu’on utilise l’aspirateur abondamment. De plus en plus souvent, les fabricants équipent leurs balais sans fil d’une batterie amovible - c’est le cas de tous les modèles de notre panel. Si elle montre des signes de faiblesse, on peut facilement la changer soi-même, sans faire appel à un réparateur (comptez une centaine d’euros environ) et sans avoir besoin du moindre outil. A condition qu’elle soit encore vendue au moment où l’on souhaite la remplacer.

Pour l’instant, il est difficile d’évaluer la durabilité de ces équipements, mais ils sont soumis à un indice de réparabilité officiel (une note sur 10 calculée à partir d’une grille normalisée), dont l’affichage est obligatoire. Il donne une idée de la capacité de chaque appareil à être réparé en cas de panne. En outre, un certain nombre de fabricants proposent une garantie étendue allant jusqu’à 5 ans si on enregistre son produit en ligne après l’achat, soit 3 ans de plus que la garantie légale. Cela exclut généralement la batterie mais c’est déjà un bon point.

Enfin, pour garder votre aspirateur le plus longtemps possible, il est nécessaire de l’entretenir (vidange du collecteur, nettoyage régulier des filtres…).

• La marque. Nous avons privilégié des appareils développés par des marques historiques réputées dans le monde de l’entretien des sols (comme Dyson, Hoover, Rowenta ou Electrolux). Nous avons complété notre sélection en intégrant des marques que nous connaissons bien, entrées sur ce marché plus récemment mais avec un certain nombre d’arguments (par exemple Dreame avec son modèle à petit prix à la fiche technique prometteuse ou Shark dont le Detect Pro bourré de technologies est vendu à prix accessible). En revanche, nous avons écarté les marques inconnues qui fleurissent sur les marketplaces où elles vendent des équipements autour de 100 euros car nous n’avons aucune visibilité sur leur fiabilité (celle des appareils et des entreprises en cas de problème).

• Le prix. Les premiers prix commencent à un peu moins de 200 € et s’étendent à plus de 1 000 €. Nous avons sélectionné des modèles à tous les prix, en nous fixant un seuil de 700 €. C’est déjà un beau budget qui permet de s’offrir un très bon modèle. Attention : comparez les prix avant un achat ; ils sont très fluctuants même hors périodes de soldes. Par exemple, on peut constater plus d’une centaine d’euros d’écart entre deux sites de vente en ligne (parfois même entre le site officiel de la marque et sa « boutique » sur Amazon).

• Des aspirateurs multifonction. Aujourd’hui, la quasi-totalité des modèles du marché sont considérés comme multifonction dans la mesure où ils proposent tous un aspirateur à main détachable. Il existe encore de rares modèles dont l’aspirateur à main est placé en bas du manche, au-dessus de la brosse. Nous avons privilégié les modèles que certaines marques nomment « versatiles », qui peuvent être retournés pour aspirer en hauteur. Ils adoptent tous la même forme, avec le collecteur, le moteur et la batterie regroupés au niveau de la poignée.

• Notre expérience et les fiches techniques. Pour sélectionner les modèles de notre panel, nous nous sommes appuyés sur notre expérience, nos tests passés et notre connaissance des gammes. Nous avons scruté les fiches techniques pour sélectionner les références qui présentent les meilleures caractéristiques en regard de leur prix (autonomie, puissance d’aspiration, fonctions particulières, accessoires livrés…). Nous avons également choisi des appareils récents qui vont rester dans les gammes des fabricants.

• Les avis des consommateurs. Excepté pour les modèles trop récents, nous avons étudié les avis en ligne pour ne conserver que des aspirateurs qui ne semblaient pas présenter de gros défauts récurrents.

• L’indice de réparabilité. Dans la mesure du possible, nous avons privilégié les modèles profitant des meilleures notes de réparabilité, sachant qu’à cet exercice, certains fabricants sont meilleurs élèves que d’autres.

Voici les neuf aspirateurs balais sans fil que nous avons testés dans le cadre de ce comparatif : Samsung Jet 95 Complete (VS20C95E4TB), Dyson V15 Detect Absolute, Hoover HF9 (HF920P), Rowenta X-Force Flex 13.60 (RH9A73WO), Bosch Unlimited 7 (BBS711W), Electrolux 700 (EP71AB14UG), EZIclean Cycloboost FR8 Flex, Shark Detect Pro (IW1611EU) et Dreame R10.

Nous avons soumis ces neuf aspirateurs au même protocole dans des conditions de test identiques, complété par des tests en situation d’usage dans un appartement d’environ 70 m2. Voici tous les critères qui ont été évalués.

• Qualité perçue. Dès le déballage, nous avons inspecté chaque appareil et ses accessoires en évaluant la qualité des matériaux et des finitions (plastique qui sonne creux, pièces qui présentent du jeu, soin accordé aux matières, par exemple poignée recouverte de revêtement antidérapant…). Sur ce point, les modèles haut de gamme se distinguent clairement des références plus accessibles.

• Poids. Avant les premières utilisations, nous avons pesé chaque aspirateur : en configuration aspirateur à main seul (sans accessoire) puis en configuration aspirateur pour les sols tout équipé (avec les différentes brosses si plusieurs sont fournies car les têtes multifonction sont souvent plus lourdes que celles dédiées aux sols durs).

• Démontage. Nous avons ensuite démonté tous les appareils pour vérifier la facilité d’accès de chaque pièce (notamment le collecteur et le bloc de filtration), en particulier des filtres, dont nous avons évalué la qualité et que nous avons pesés avant utilisation.

• Ergonomie. Nous repérons le nombre de modes disponibles, comment se présentent les commandes (boutons, écran tactile…), si elles sont intuitives à utiliser, si les boutons sont accessibles aisément. Si l’appareil est doté d’un écran, nous regardons si les indications sont claires, lisibles, si l’autonomie et les modes s’y affichent de manière précise. Nous testons les fonctions supplémentaires éventuelles (mode automatique ou bras flexible par exemple). Nous évaluons le confort d’utilisation (notamment si l’appareil pèse beaucoup sur le bras), s’il est souple, si sa tête d’aspiration passe facilement partout ou si elle se décolle du sol quand on tourne un peu trop la poignée, si les accessoires et le tube d’aspiration se raccordent solidement sans résistance… Nous vérifions également si l’appareil passe facilement sous un meuble bas en prenant comme point de repère notre canapé (qui repose à 12 cm du sol). Là encore, il y a des différences très perceptibles entre les aspirateurs haut de gamme et ceux à petit prix.

• Tests d’aspiration. Nous démarrons par des tests d’usage par évaluation visuelle : nous observons le comportement de l’appareil lorsqu’il aspire la poussière, les cheveux et les poils d’animaux sur nos sols durs (parquet et carrelage). En complément, nous répandons des déchets d’abord en petite quantité puis en quantité plus importante : du sable coloré, de la litière agglomérante pour chat (fine) et de la litière minérale (épaisse). Cela nous permet de déterminer si la puissance d’aspiration minimale est suffisante ou s’il faut l’augmenter. Nous observons aussi si l’aspirateur peine à aspirer les déchets épais, si la brosse les repousse vers l’avant ou les propulse et comment il se débrouille pour aspirer les salissures plus fines, notamment dans le creux des joints de carrelage.

Nous réitérons ces tests sur notre tapis de test un peu épais ainsi que sur de la moquette fine (où le comportement de l’appareil est généralement plus semblable à ce qu’il produit sur des sols durs). À cette occasion, nous évaluons aussi si la brosse glisse facilement sur différents revêtements, si elle accroche sur certains voire si elle a tendance à coller au sol lorsqu’on augmente la puissance.

Nous effectuons ensuite plusieurs tests pour mesurer l’efficacité brute d’aspiration. Nous répandons 100 g de matières (moitié sable coloré moitié litière minérale épaisse) sur une zone de carrelage (environ 2 mX1,50 m). Nous aspirons pendant 30 secondes (le temps nécessaire pour passer une fois sur cette zone puis pour peaufiner) puis pesons la matière collectée. Nous réalisons ces tests en priorité en choisissant le mode ou le niveau de puissance qui nous a semblé offrir les meilleures performances lors des tests visuels, tout en préservant au mieux l’autonomie. Si les résultats ne sont pas concluants, nous réitérons ce test d’aspiration en augmentant la puissance, sans toutefois aller jusqu’à la puissance maximale (qui réduit drastiquement l’autonomie et dont nous déconseillons l’utilisation, sauf en cas extrême). Nous réalisons dans un second temps les mêmes tests d’efficacité sur un tapis de test épais à poils courts.

Nous répandons ensuite du sable fin coloré sur notre carrelage le long d’une plinthe. Nous l’aspirons en approchant la brosse de face puis en longeant la bordure de profil. Nous vérifions ainsi si tout est aspiré facilement, si la brosse laisse une petite bande non nettoyée, si la matière est collectée du premier coup ou s’il faut repasser et quel réglage est nécessaire (puissance ou mode)

Nous réalisons un autre test le long des bordures où nous avons répandu du sable coloré et un mélange de poussière, cheveux et poils d’animaux que nous aspirons en retirant la brosse, en rapprochant le tube d’aspiration nu. Si nécessaire, nous augmentons la puissance. Ce test nous semble primordial car un logement présente nécessairement des espaces plus étroits dans lesquels la brosse de l’aspirateur ne peut pas passer… Or, il n’y a rien de plus frustrant que d’apercevoir des moutons de poussière, par exemple entre deux meubles, et de ne pas parvenir à les aspirer.

• Test des accessoires. Nos tests de prise en main se poursuivent avec les petits accessoires. Quand une mini turbo-brosse est fournie, nous la testons sur notre matelas, nos draps, notre chauffeuse en velours, notre pouf en tissu, l’arbre à chat… Les petits accessoires (brosse plate, suceur long…) sont également testés en vérifiant quel niveau de puissance est nécessaire pour dépoussiérer différents meubles.

• Mesures d’autonomie. Nous mesurons l’autonomie dans tous les modes (sur sols durs puis sur moquette si un mode ou un accessoire y est dédié), puis nous mesurons le temps de charge (souvent plus rapide qu’annoncé). Nous en profitons pour regarder si le niveau de charge est clairement visible. Si la mesure en configuration aspiration des sols est éloignée de l’autonomie annoncée, nous réalisons une mesure sans accessoire motorisé, à la puissance minimale.

Connaître le temps dont on dispose facilite la gestion de sa séance de ménage : on peut ainsi accélérer s’il reste peu de temps, privilégier certaines pièces, ou encore donner la priorité au nettoyage des sols plutôt qu’au dépoussiérage des meubles… D’un appareil à l’autre, l’indicateur d’autonomie diffère. Sur les plus évolués, l’autonomie restante s’affiche précisément, en minutes et secondes, se réajustant même lorsqu’on change de mode, de puissance ou d’accessoire. Sur certains, c’est le pourcentage de batterie qui est indiqué. Sur les modèles plus abordables, cette information est plutôt renseignée à l’aide de trois ou quatre LED qui s’éteignent successivement lorsque la batterie se décharge, ce qui est beaucoup moins précis.

• Mesures de niveau sonore. Nous mesurons le niveau sonore sur sols durs et sur tapis (à 1 m environ avec une application sonomètre), dans tous les modes et éventuellement avec les différentes brosses destinées au nettoyage des sols.

• Vidange du collecteur. Nous vérifions si le collecteur de poussière est facile d’accès, s’il se vide à l’aide d’une trappe ou doit être détaché de l’aspirateur, s’il s’ouvre facilement et si on a un contact avec la poussière ou si ce phénomène est limité. Nous ne manquons pas de vérifier que lors de la vidange, la totalité des déchets recueillis dans le collecteur sont bien éjectés. Vider les matières de test un peu « lourdes » comme du sable ou de la litière ne pose aucun problème. En revanche, les cheveux et poils d’animaux peuvent présenter quelques difficultés. Sur certains modèles, ils s’emmêlent autour du système de filtration, au centre du collecteur, et il est donc nécessaire de les déloger en mettant les mains dans la poussière, faute de quoi l’efficacité d’aspiration peut s’en trouver réduite. C’est un point important en matière de confort d’utilisation et de facilité d’entretien.

• Facilité d’entretien. Pendant toute la durée de nos tests, nous avons utilisé alternativement tous les appareils pour aspirer la maison de fond en comble. Nous finissons en démontant totalement les aspirateurs puis en vérifiant si de la poussière s’est logée dans les filtres (qui sont à nouveau pesés), le long des joints, signe d’une plus ou moins bonne efficacité du système de filtration cyclonique. Nous vérifions si ces filtres sont lavables et à quelle fréquence ils doivent être changés. Nous procédons de même avec les autres éléments (bloc de filtration, collecteur, rouleau de brosse…) et nous nous assurons que les brosses motorisées (pour les sols et éventuellement mini turbo-brosse) peuvent être démontées facilement pour les débarrasser des cheveux ou poils d’animaux. Sur ce point aussi, les appareils les plus haut de gamme se distinguent, nécessitant souvent moins d’entretien que ceux vendus à des prix plus abordables.

Au sein du catalogue d’aspirateurs balais sans fil de Dyson, le V15 Detect Absolute demeure le meilleur rapport performances-prix. Les modèles plus onéreux se distinguent par une puissance d’aspiration supérieure mais pas nécessaire au vu de nos mesures, une filtration encore améliorée alors qu’elle est déjà excellente et un compteur de particules présenté de manière plus lisible - des évolutions qui ne justifient pas de débourser quelques centaines d’euros supplémentaires.

Quand on le sort de son carton, on découvre un appareil dont la forme et les codes esthétiques sont typiques de la marque. Rien ne semble fragile ou mal fini ; les plastiques de l’aspirateur et des accessoires paraissent costauds et quand on manipule l’appareil pour le démonter, les éléments ne présentent aucun jeu ni de résistance. On regrette néanmoins que l’indice de réparabilité de cet aspirateur soit moyen (7,4/10).

Lorsqu’il est équipé de sa brosse dédiée aux sols durs, le Dyson V15 pèse sensiblement le même poids que le modèle de Samsung (2,7 kg vs 2,5 kg). En revanche, l’aspirateur à main est beaucoup plus lourd (2 kg tout de même), ce qui ne conviendra pas forcément aux personnes qui ont du mal à porter. Contrairement aux autres aspirateurs testés, le V15 Detect ne dispose pas d’un bouton marche-arrêt ni d’un système de blocage de l’aspiration. Il est seulement pourvu d’une gâchette, certes très souple, mais qu’il faut constamment presser pour aspirer – un choix qu’a fait le fabricant pour préserver au maximum l’autonomie.

Précisons que la marque a réorganisé sa gamme : le V15 Detect Absolute était livré avec un certain nombre d’accessoires lors de son lancement, mais la dotation a été revue à la baisse (de même que le prix). Il faut notamment signaler l’absence de mini turbo-brosse, disponible comme accessoire optionnel. Il est fourni avec une brosse pour les sols équipée d’un rouleau doux et d’un laser (Optic Fluffy), une brosse multifonction qui sert notamment au nettoyage des tapis et s’adapte automatiquement au type de sol (Digital Motorbar) ainsi qu’un suceur long et un suceur plat deux-en-un avec brossette. Une station de charge murale complète l’ensemble.

La brosse dédiée aux sols durs (Optic Fluffy) est celle que nous préférons et que nous recommandons si vous avez du carrelage, du parquet ou du linoléum. Elle est plus souple, plus légère (la brosse multifonction alourdit vraiment l’ensemble) et moins volumineuse ; parmi toutes les brosses livrées avec les aspirateurs de notre comparatif, c’est selon nous la plus confortable. Très fine, elle se faufile partout. Elle engendre aussi beaucoup moins de bruit sur ces sols.

Elle présente en outre une particularité : elle est équipée d’un laser vert, dont le but est de révéler les poussières microscopiques (le système est en revanche inefficace sur les tapis et moquettes, auxquels cette brosse n’est pas adaptée). Nous avons trouvé cette technologie très efficace pour effectuer le ménage en profondeur. Elle révèle en effet plus les poils d’animaux et poussières fines que des éclairages classiques. Si nécessaire, le laser peut être désactivé.

Dyson a aussi doté son V15 Detect d’un écran circulaire en couleur, sur lesquels s’affichent le mode sélectionné ainsi que l’autonomie, précisément (minute et seconde) et en temps réel. On y trouve également un compteur de particules, sous la forme d’un diagramme en bâtons, qui affiche les déchets aspirés classés par taille. Le but est selon Dyson de rendre visible l’efficacité d’aspiration. Cela peut intéresser certains utilisateurs, mais cette fonction ne nous paraît pas indispensable. De plus, nous ne trouvons pas la présentation de ces informations très claire. L’écran sert aussi à afficher des alertes en cas d’obstruction ou quand le nettoyage du filtre est nécessaire, ce qui s’avère bien plus pertinent.

Au rang des technologies embarquées, le V15 Detect compte également un mode auto, qui ajuste la puissance d’aspiration en fonction de la quantité de déchets aspirée. L’objectif étant d’assurer les meilleures performances de dépoussiérage tout en préservant l’autonomie et en évitant à l’utilisateur de jongler entre les modes quand certaines zones sont plus sales. Ce mode est assez réactif car quand on aspire plus de déchets, on entend clairement la puissance augmenter. C’est plutôt confortable. Mais si on veut conserver un maximum d’autonomie, on peut privilégier le mode éco qui offre de très bons résultats sur les sols durs, en particulier avec la brosse Optic Fluffy, y compris si les sols sont très sales, comme le montrent nos mesures. En mode auto, la durée d’utilisation restante s’affiche sur l’écran, mais elle varie selon l’état de saleté des sols. À noter que ce mode n’est disponible que lorsqu’on nettoie les sols ; avec les petits accessoires, il est remplacé par une puissance intermédiaire.

Cela fait partie des gros atouts du V15 Detect : c’est un véritable coureur de fond, qui peut aspirer des sols durs pendant près d’1 h 20 min en mode éco. Cela laisse le temps de faire le grand ménage et éventuellement de nettoyer aussi d’autres surfaces dans la maison comme des meubles, un matelas, un canapé… Le mode boost n’est quasiment jamais nécessaire. Quand on l’enclenche, l’écran affiche un message pour prévenir que l’autonomie va s’en trouver amputée ; on apprécie. Une charge complète nécessite environ 4 heures.

En matière d’efficacité d’aspiration, c’est sur les sols durs que le V15 Detect est le plus à l’aise. Loin d’être inefficace sur les tapis et moquettes, il procure de moins bons résultats et sa brosse multifonction, moins confortable, l’alourdit. Les brosses destinées au nettoyage des sols aspirent impeccablement les bordures même en mode éco, de face comme en longeant les murs de profil. Quand on ne conserve que le tube, la puissance intermédiaire permet de tout aspirer sans problème, poils d’animaux ou sable. Enfin, c’est aussi dans ce mode qu’on peut dépoussiérer confortablement des meubles avec les accessoires non motorisés.

Les commandes se composent d’un unique bouton, placé en bas de l’écran, qui sert à modifier les modes en les faisant défiler (éco, auto/intermédiaire, boost), l’aspiration se déclenchant avec la gâchette. Cette touche n’est pas vraiment accessible avec le pouce et on la presse plutôt avec l’autre main. Lorsque le V15 est équipé pour le nettoyage des sols, il démarre par défaut en mode automatique.

Hormis son autonomie, c’est en matière d’entretien que le V15 Detect prend l’avantage. Son collecteur se vide grâce à un système de bouton et de glissière. Il suffit de le tenir par la poignée au-dessus de la poubelle et de pousser le loquet rouge vers le bas. Cela a pour effet d’ouvrir la trappe et de faire glisser un joint sur le bloc de filtration, au centre du réservoir. Il est ainsi débarrassé des poussières, cheveux et poils d’animaux, ce qui est assez efficace. À part pour le grand nettoyage, il n’est pas nécessaire de mettre les mains dans la poussière, ce qui est vraiment appréciable.

Il y a un seul filtre à laver plutôt que deux. En outre, on n’a pas besoin de le changer. Dyson recommande un lavage à l’eau une fois par mois. Ce filtre de forme circulaire est facilement accessible, sans toucher au collecteur puisqu’il est placé autour de l’écran. Il suffit de le tourner pour le déverrouiller. En revanche, le collecteur (détachable) et le bloc de filtration ne sont pas lavables à l’eau. À l’issue de nos tests, le filtre est poussiéreux mais n’a pas pris un gramme. Quant au joint autour, il est parfaitement propre, la poussière ne s’est pas incrustée partout.

Si vous ne souhaitez pas consacrer un budget aussi élevé à l’achat de votre aspirateur balai, vous pouvez envisager le Hoover HF920P. Comparé au Dyson V15 Detect, il est plus rustique et plus massif mais il s’en dégage une impression de solidité qui n’est pas pour déplaire. De plus, il est fourni avec un pack d’accessoires complet : une unique brosse principale adaptée à tous les types de sols avec une rangée de LED, une mini turbo-brosse arborant elle aussi des éclairages, un suceur long, un suceur plat deux-en-un avec brossette et surtout, une seconde batterie (Hoover le décline aussi dans d’autres références avec une seule batterie, avec ou sans mini turbo-brosse).

Enfin, un petit support de fixation murale est livré, sachant qu’il n’est pas indispensable. En effet, le Hoover HF9 tient debout tout seul. Sa position de parking est d’ailleurs particulièrement stable et quand on a besoin d’avoir les mains libres pour déplacer ou ramasser un objet, elle se révèle fort appréciable. On s’y habitue très vite et on n’a plus envie de s’en passer. En contrepartie, cet aspirateur est assez lourd, plus lourd que les autres puisqu’il pèse environ 3,4 kg avec sa brosse principale. Pour le nettoyage des sols, cela ne pose pas trop de problèmes car son poids est plutôt bien réparti et repose en partie sur la brosse. De plus, pour le déplacer d’une pièce à l’autre, on peut facilement le faire rouler grâce à deux roulettes installées de part et d’autre de la brosse, en laissant celle-ci en position relevée.

C’est surtout en configuration aspirateur à main qu’il pèse lorsque le ménage se prolonge (1,9 kg). En matière d’ergonomie, on apprécie que Hoover ait prévu la possibilité de détacher la brosse principale sans se baisser, grâce à une pédale ; la brosse restant en position de parking, on peut la raccorder au tube avec la même facilité. Pour transformer l’appareil en aspirateur à main, il suffit de détacher le tube, le bouton de fixation est souple, l’opération est donc aisée. Dans ce cas, la brosse et le tube restent en position debout.

En matière de fonctions et de commandes, cet appareil au prix plus abordable va à l’essentiel : il n’est pas pourvu de modes multiples, il ne propose pas de mode automatique, l’écran est simple et monochrome. Mais on a tout ce dont on a besoin et surtout, l’ensemble est présenté de manière intuitive. Le panneau de commande porte trois boutons, tous accessibles avec le pouce. Le gros bouton sert à démarrer et arrêter l’aspiration. Le bouton mode permet de choisir la puissance d’aspiration en fonction du type de sol : sols durs ou tapis/moquettes.

Choisir le mode en se basant sur l’usage est selon nous une très bonne idée. Enfin, le troisième bouton sert à enclencher la puissance turbo, qui se présente comme une option qu’on peut activer dans toutes les configurations (aspiration des sols durs, des tapis ou aspirateur à main). Comme le montrent nos mesures, sur les sols durs, le mode turbo n’est vraiment pas nécessaire, même lorsque les sols sont très sales. On peut en revanche en avoir besoin pour dépoussiérer parfaitement des tapis.

L’écran affiche le mode sélectionné sous la forme d’une icône et l’autonomie précise en temps réel (minutes et secondes), qui se réajuste dès qu’on change de mode ou d’accessoire. Avec une batterie, que l’on nettoie des sols durs ou des tapis, on bénéficie dans tous les cas d’une trentaine de minutes environ. Sachant que l’autonomie est doublée grâce à la seconde batterie, qui s’insère dans l’aspirateur en un clin d’œil et peut être rechargée séparément. Au total, on profite donc d’environ 1 h d’endurance. Sans surprise, si on active le mode turbo, l’autonomie est largement réduite (un peu plus d’une dizaine de minutes par batterie). Comptez entre 3 heures et 3 h 30 pour une charge complète.

Il y a un point que nous avons vraiment apprécié : même si le HF9 est dépourvu de mode automatique, sa puissance se réajuste automatiquement dès qu’on change d’accessoire. C’est le seul de notre panel à se comporter ainsi. On n’a pas à jouer du panneau de commande ni à se préoccuper des réglages pour dépoussiérer efficacement dans toutes les circonstances. C’est pratique et confortable. Par exemple, quand on détache la brosse du tube, la puissance augmente immédiatement et l’évaluation de l’autonomie se réajuste en conséquence. Si on le transforme en aspirateur à main et qu’on y raccorde un accessoire non motorisé, idem : la puissance augmente. Lors de nos tests, nous n’avons pas eu besoin d’enclencher le mode turbo, ni sans tube ni avec les petits accessoires. Si on remplace cet embout par la mini turbo-brosse, au contraire, la puissance diminue (et l’autonomie augmente). Notons au passage que cette brosse est agréable à utiliser. On apprécie sa rangée de LED qui permet de mieux voir les poussières et si elle ne retrousse pas les tissus.

En revanche, on a tout de même un reproche à adresser à la brosse principale. Sur les côtés, elle a tendance à accrocher légèrement lorsqu’on longe les murs et les plinthes. De plus, elle n’aspire pas impeccablement jusque sur les bords, laissant dans certains cas une bande de quelques millimètres pas totalement immaculée (ce qu’on peut résoudre en activant le turbo).

Notez qu’il peut y avoir un peu d’entretien à prévoir, entre autres au niveau des filtres. Le collecteur se vide à l’aide d’une trappe. D’une contenance confortable de 0,7 l, il n’est pas très large. Des poils d’animaux et cheveux peuvent s’agglomérer entre ses parois et le bloc de filtration central et ne tombent pas toujours quand on ouvre la trappe. Il peut alors être nécessaire de les débloquer avec les mains. Le bloc de filtration n’est pas démontable ni lavable. Hoover fournit un petit accessoire pour faciliter son nettoyage. Le réservoir à poussière ne doit pas non plus être lavé à l’eau. En revanche, les deux filtres, eux, sont lavables. Le filtre avant moteur, placé au-dessus du collecteur et doublé d’une mousse, retient pas mal de poussière. Il a pris 2 g à l’issue de nos tests, la mousse est un peu poussiéreuse, de même que le joint qui est légèrement sali mais pas traversé. Hoover conseille de laver ce filtre toutes les cinq vidanges de collecteur. Quant au filtre de sortie d’air, normé HEPA, il ne s’est pas chargé de poussière ni même coloré. La brosse principale est auto-démêlante, ce qui fonctionne plutôt bien car peu de cheveux s’y emmêlent. Si on a besoin de la nettoyer, on peut l’ouvrir par le dessus, sans même détacher la brosse de l’aspirateur, ce qui est vraiment très pratique.

Cet aspirateur n’est pas connecté mais une application (application hOn) est disponible, donnant accès à des conseils et tutoriels d’utilisation ou d’entretien et permettant de programmer des alertes (rappels de nettoyage des filtres par exemple). On peut aussi enregistrer son aspirateur, ce qui permet de bénéficier d’une garantie de 5 ans. Le HF9 affiche un bon indice de réparabilité (8,3/10) même si ça n’est pas le meilleur de notre comparatif.

Spécialiste des aspirateurs robots, Dreame propose aussi plusieurs aspirateurs balais sans fil. Le R10 est le plus simple et le plus abordable. Il dispose néanmoins d’une fiche technique plutôt attrayante, surtout en regard de son prix.

On peut s’en douter, étant donné la différence de tarif, il faut bien faire quelques concessions. Mais pas au niveau des accessoires car le R10 est très bien doté : une brosse motorisée pour les sols avec éclairage LED, une mini turbo-brosse, un suceur plat deux-en-un, un suceur long extensible avec une brossette et un petit support mural. Mais la qualité n’est pas homogène. Celle de l’aspirateur en lui-même ne paraît pas mauvaise mais le plastique des accessoires semble fin et « sonne creux ». On remarque aussi que le clip de fixation du tube est un peu dur. Il faut forcer pour entendre un clic et appuyer fortement et tirer copieusement pour libérer l’aspirateur à main. C’est moins confortable que sur les aspirateurs plus onéreux.

Par ailleurs, le R10 est totalement dépourvu d’écran. Il n’y a pas d’affichage de mode et pas d’indicateur précis de l’autonomie. Celle-ci est renseignée de manière sommaire à travers trois diodes blanches qui s’éteignent successivement quand la batterie s’épuise. L’appareil dispose de trois niveaux de puissance que l’on sélectionne à l’aide d’un bouton-poussoir auquel on peut accéder avec le pouce. Cet aspirateur est pourvu d’une gâchette mais contrairement au Dyson V15, il n’est pas forcément nécessaire de la presser constamment. Un astucieux petit bouton permet en effet de la bloquer – lorsque cette fonction est activée, on enclenche l’aspiration et on la stoppe en pressant la gâchette une seule fois.

À puissance moyenne, celle qui assure les meilleures performances d’aspiration sans vider la batterie à grande vitesse, on profite d’environ 25 minutes d’aspiration. Pour atteindre les 60 minutes annoncées par la marque, il faut utiliser la puissance minimale et un accessoire non motorisé.

Dreame a soigné la conception de la brosse principale, qui participe activement à l’efficacité de ramassage des déchets. Sur les sols durs comme sur les tapis, on obtient de très bons résultats sans enclencher la puissance maximale. Le nettoyage des bordures est assuré efficacement aussi à la puissance moyenne. En revanche, avec une puissance d’aspiration réduite (120 Aw), aspirer avec le seul tube ou avec les accessoires non motorisés est plus délicat. Quand on détache la brosse du tube, pour aspirer des poils et surtout du sable, il faut opter pour la puissance maximale, en plaçant bien l’extrémité du tube sur les déchets.

Avec les petits embouts non motorisés, idem : à la puissance minimale, on n’aspire rien du tout et même la puissance moyenne est à peine suffisante. Nous avons même remarqué qu’à pleine puissance, des déchets aussi légers que des cheveux ou des poils d’animaux avaient tendance à rester bloqués dans le suceur long, faute d’aspiration. En revanche, la mini-brosse motorisée permet de déloger efficacement les poils d’animaux et la poussière, y compris à puissance moyenne.

Pour le nettoyage des sols, l’éclairage de la brosse est toujours appréciable, mais pas très puissant dans le cas du R10. Dommage que la brosse principale soit un peu lourde, ce qui a une incidence sur le poids de l’ensemble (2,7 kg) alors que l’aspirateur à main seul n’est pas si lourd (1,6 kg). Il faut aussi savoir que la tête d’aspiration n’est pas articulée dans tous les sens (seulement flexible de droite à gauche mais pas sur les côtés). Elle a donc tendance à se décoller du sol quand on cherche à atteindre certains recoins.

Il faudra prévoir d’entretenir les filtres, sachant que les deux sont lavables. Après nos tests, le filtre avant-moteur est sorti un peu sale, alourdi de 2 g, tandis que le filtre de sortie d’air est resté immaculé. Dreame recommande de laver le premier une fois par mois et le second une fois tous les quatre à six mois. La vidange du collecteur s’effectue assez simplement, à l’aide d’une trappe. Le collecteur ne doit pas être passé sous l’eau. En revanche, il est possible de laver le bloc de filtration ainsi que les rouleaux des brosses motorisées. L’appareil bénéficie d’un indice de réparabilité de 8,2/10.

• Une alternative intéressante au Dyson : le Samsung Jet 95 Complete VS20C95E4TB

Cet aspirateur peut être une alternative intéressante au Dyson V15 Detect. Il est livré avec plus d’accessoires, dont une station de charge sur pied qui évite d’avoir à percer des trous dans le mur. Il est plus léger (surtout en configuration aspirateur à main) et sur les tapis et moquettes, ses performances d’aspiration sont meilleures que celles du V15 Detect. D’ailleurs, sur ce type de sols, sa brosse multifonction plus légère, qui glisse mieux, sans accrocher au sol, est plus confortable. Son indice de réparabilité (9,4/10) fait également partie de ses atouts. Mais le V15 Detect présente quelques arguments de poids, notamment son autonomie bien supérieure, son mode automatique confortable et surtout sa facilité d’entretien. La vidange hygiénique du collecteur et l’unique filtre lavable qui se salit peu sont d’indéniables avantages.

Sans se positionner tout au sommet de la gamme, le Jet 95 Complete fait partie des aspirateurs balais les plus onéreux et les plus élaborés de Samsung. Il revendique une puissance d’aspiration de 210 Aw et jusqu’à 60 minutes d’autonomie. Au déballage, on remarque que tous les éléments sont d’une belle qualité, jusqu’aux filtres fournis, ou aux accessoires, qui se raccordent au tube solidement et sans effort.

Il est livré avec une panoplie complète d’accessoires : une brosse pour les sols durs équipée d’un rouleau en tissu doux et d’éclairages Leds, une brosse multifonction pour tous les types de sols pourvue d’un petit rouleau doux à l’avant et de rangées de poils torsadés plus rigides mais sans Leds, une mini-brosse motorisée, un suceur long, un suceur plat deux-en-un avec brossette et un accessoire coudé pour faciliter l’accès à des recoins. Enfin, l’ensemble est fourni avec une station de charge sur pied, inclinée vers l’arrière, sur laquelle on peut accrocher tous les accessoires (excepté la seconde brosse pour les sols). Cette station est bien stable et pas trop encombrante.

Dès les premières utilisations, le Jet 95 semble plutôt léger et glisse facilement sur les sols. Nos mesures le confirment puisque cet aspirateur fait partie des plus légers de notre panel (2,5 kg avec la brosse pour les sols durs et 1,4 kg en configuration aspirateur à main). Il est équipé d’un tube télescopique, ce qui est assez rare. Son système de glissière est très souple et la manipulation se fait sans effort. Une fois déplié, le tube mesure la même longueur que celui des aspirateurs balais concurrents. Cela permet surtout de réduire sa taille pour accéder plus facilement à certains recoins et pour que la station occupe moins de place (il faut replier le tube pour mettre l’aspirateur en charge). Cela peut aussi être pratique pour les personnes de petite taille – par exemple, du haut de notre 1,60 m, nous nous sommes plusieurs fois surpris à ne pas déplier le tube et à finalement apprécier qu’il soit plus court.

Si on dispose de tapis et moquette, on peut utiliser la brosse multifonction. Mais si on a principalement des sols durs, nous recommandons vivement la brosse dédiée Slim Led, beaucoup plus confortable à utiliser : elle est plus légère (le poids total augmente de 200 g environ avec la brosse multifonction), plus fine, moins bruyante, elle est équipée d’éclairages et procure les meilleurs résultats de ramassage sur ces sols. La rangée de LED placée sur la brosse éclaire bien et facilite le ménage. C’est appréciable pour mieux voir la poussière ou les poils d’animaux sur les sols foncés, dans les recoins ou dans les pièces mal éclairées. Cet éclairage est moins révélateur que la technologie de laser vert de Dyson, mais déjà bien utile.

On sent d’emblée que le Jet 95 aspire fort, d’ailleurs, si on augmente la puissance d’aspiration, on sent une résistance ; quelle que soit la brosse choisie, elle a tendance à accrocher au sol. Cela ne pose pas de problème dans la mesure où parmi les quatre niveaux de puissance (mini, middle, max, jet), la puissance moyenne suffit largement à nettoyer des sols très sales (comme dans le cadre de nos tests), qu’on aspire des déchets fins et légers (cheveux, poussière, poils d’animaux, sable…) ou plus épais (litière minérale pour chat, boue séchée…). D’ailleurs, quand on lance l’aspiration, l’appareil démarre systématiquement à puissance moyenne, ce qui nous semble être une très bonne chose, car elle permet d’obtenir d’excellents résultats, comme le montrent nos mesures. Sur les sols durs, à cette puissance avec la brosse Slim Led, la totalité des déchets est collectée bien avant la fin des 30 secondes prévues dans le protocole. Sur les tapis, avec la brosse Jet Dual, l’appareil récolte aussi la totalité des matières de test. Le tout sans perdre en confort (la brosse ne colle pas au sol) ni en autonomie.

Les deux brosses destinées à l’aspiration des sols sont très souples, bien articulées et peuvent être quasiment tournées dans tous les sens, notamment à 90° quand on couche l’aspirateur au sol. Elles permettent de nettoyer efficacement les bordures, sachant que la puissance moyenne est encore une fois suffisante, qu’on approche la brosse de face ou qu’on longe les plinthes de profil. Il ne reste pas un seul grain de sable sur le sol. Quand on aspire sans brosse, avec le seul tube d’aspiration, on parvient à déloger sans peine des moutons, cheveux ou poils d’animaux et même du sable mais la puissance supérieure (max) permet de tout aspirer bien plus rapidement. Concernant l’utilisation des petits accessoires, encore une fois, la puissance moyenne est celle qui offre à la fois le meilleur confort d’aspiration et les meilleurs résultats, qu’on souhaite dépoussiérer le dessus d’une plinthe avec le suceur long ou des meubles avec l’embout plat. Enfin, la mini turbo-brosse déloge facilement les cheveux ou les poils d’animaux mais on regrette qu’elle ait tendance à retrousser les tissus souples, à les aspirer et à se bloquer. Même en réduisant le niveau de puissance, on nettoie difficilement des draps, par exemple, à moins de les maintenir bien tendus.

Contrairement à Dyson, Samsung n’a pas prévu de mode automatique qui ajuste l’aspiration en fonction de la quantité de déchets aspirés, ni d’écran multicolore. On profite d’un petit écran monochrome sur lequel s’affichent le mode sélectionné et l’autonomie en temps réel (minutes et secondes), celle-ci se réajustant quand on modifie les réglages. Les caractères sont suffisamment grands pour être bien visibles. Les commandes sont composées de trois boutons, facilement accessibles avec le pouce : un bouton central pour démarrer et arrêter l’aspirateur, ainsi que des boutons + et – pour augmenter ou diminuer la puissance. L’écran affiche aussi certaines alertes d’entretien, par exemple pour le nettoyage des filtres, ce qui est un très bon point.

On apprécie aussi l’affichage précis de l’autonomie restante, d’autant que celle du Jet 95 n’est pas titanesque. En effet, Samsung annonce « jusqu’à 60 minutes », une durée d’utilisation qu’on peut atteindre à la puissance minimale, sans accessoire motorisé. En configuration nettoyage des sols, donc avec les brosses motorisées, à puissance moyenne, l’autonomie chute à un peu moins d’une trentaine de minutes. S’il s’agit de l’aspirateur principal de la maison, cela peut être un peu juste pour assumer les longues séances de ménage. La batterie étant amovible, on peut en acheter une seconde si nécessaire. Elle coûte 150 à 180 euros selon le marchand. Bonne nouvelle toutefois, le chargement de la batterie est assez rapide puisqu’il nécessite un peu moins de 2 h 30 (moins que les 3 h 30 annoncées).

Outre son autonomie moyenne, que l’on peut considérer comme un défaut, la vidange du collecteur en est un autre. En effet, Samsung n’a pas prévu de trappe. Il faut détacher le collecteur de l’aspirateur, puis l’ouvrir par le haut et le retourner pour le vider dans la poubelle. Cela nécessite plus de manipulations que pour vider le réservoir à poussière du Dyson V15 par exemple. De plus, pour remettre en place le couvercle du collecteur, il y a un petit coup de main à prendre, il faut être bien en face pour le visser dans son logement. Idem pour rattacher le collecteur sur l’aspirateur. En revanche, on apprécie que tous les éléments puissent être lavés à l’eau : les deux filtres, le collecteur et le bloc de filtration. À l’issue de nos tests, le filtre de sortie d’air n’a pas pris un gramme et ne montre aucun signe de salissure. Quant au filtre avant moteur, il s’est légèrement sali et alourdi de 2 g, sans toutefois recracher de la poussière outre

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