Les sept commandements du cocktail maison

Les sept commandements du cocktail maison

Combien de shakers qui prennent la poussière et de livres de recettes jamais ouverts ? Réaliser soi-même ses cocktails sans se limiter au spritz ou au mojito, c’est possible. Voici quelques principes de base.

Tumbler, highball, collins, coupette, nick & nora, mug, flûte… Comment choisir parmi toutes ces formes et ces contenances différentes ? C’est le type de cocktail qui est déterminant, selon qu’il s’agit d’un short drink (sec et davantage alcoolisé) ou d’un long drink (allongé d’un soda, d’un vin pétillant, de thé ou autre), qu’il a besoin d’un peu, de beaucoup ou pas du tout de glace… Un conseil : ne pas oublier de les mettre au congélateur quelques minutes avant la préparation. Cela permet d’accentuer le refroidissement du liquide, qui doit être servi entre ? 4 °C et 0 °C.

C’est l’élément-clé, et trop souvent négligé, d’un bon drink. La glace a deux rôles essentiels : rafraîchir le mélange et ­maîtriser sa dilution. Mieux vaut sanctuariser un tiroir de votre congélateur pour vos ­glaçons et éviter ainsi tout contact ­alimentaire – vous n’avez pas envie que vos ­cocktails aient le goût de petits pois, n’est-ce pas ? Et privilégier la clear ice, une glace pure, compacte et transparente prisée des ­bartenders. Inutile d’aller vous ­approvisionner dans l’eau du lac de montagne le plus proche, une entreprise ­française, The Nice Company, livre à domicile « partout en France en 24 heures », indique son site Internet. Gardez-les pour vos verres et ­utilisez vos glaçons lambda pour la préparation.

Rien ne sert d’investir dans tout un attirail sophistiqué, mais des kits avec les ustensiles indispensables existent. A savoir : un shaker – Boston (en deux pièces) ou Cobbler (trois pièces), peu importe –, un verre à mélange, un jigger (doseur), un strainer (passoire servant à filtrer la glace) et une barspoon (cuillère à mélange). Et c’est tout !

Privilégiez l’Inox, qui maintiendra mieux la bonne température du mélange. Pour mettre la main sur ce type de matériel, les sites Internet à destination des professionnels comme des amateurs ne manquent pas. Au hasard : La Boutique du barman, The Cocktailist, Barmen with Attitude, La Boutique du cocktail…

A moins de préparer toujours le même cocktail, l’idéal est de posséder une référence par catégorie de spiritueux : un whisky, un rhum, un gin, une vodka, un cognac, un calvados, etc. Mais également quelques liqueurs françaises incontournables (Chartreuse verte, Bénédictine, Salers…), un triple sec, un amer italien, un vermouth doux, un vermouth sec, un aromatic bitters (exhausteur de goût à ne pas confondre avec l’amer italien aussi appelé « bitter »)… N’oubliez pas les softs, indispensables pour les long drinks comme pour les cocktails sans alcool : jus, sirops, mixers (tonic, ginger beer, ginger ale…), sodas, thé ou kombucha.

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