Donald Trump échappe à une tentative d’assassinat lors d’un meeting en Pennsylvanie, les républicains mettent en cause la « rhétorique » démocrate

Donald Trump échappe à une tentative d’assassinat lors d’un meeting en Pennsylvanie, les républicains mettent en cause la « rhétorique » démocrate

Donald Trump a échappé, samedi 13 juillet, à une tentative d’assassinat lors d’un meeting organisé à Butler (Pennsylvanie), ville située au nord de Pittsburgh. L’ancien président est indemne, tandis que le tireur a été abattu par les services de sécurité. Un spectateur est également mort et deux autres se trouvent dans un état critique. Selon le New York Times, un fusil d’assaut de type AR-15 aurait été retrouvé. L’auteur de l’attaque ne détenait pas de document d’identité, ce qui a compliqué le début de l’enquête, ont expliqué les enquêteurs, lors d’une conférence de presse dans la nuit.

Donald Trump avait commencé son discours peu après 18 heures devant ses partisans, sous un soleil intense. Il s’agissait du dernier rassemblement avant le début de la convention républicaine, qui débutera le 15 juillet à Milwaukee (Wisconsin). Soudain, un bruit sec s’est fait entendre. Une détonation courte. L’ancien président a porté la main à son oreille droite. Deux autres détonations similaires ont retenti, puis Donald Trump est allé à terre, entouré immédiatement de plusieurs agents des services secrets, chargés de sa protection. Dans les travées situées derrière l’estrade, les participants se sont aussi accroupis, pour se protéger, ne comprenant pas ce qui se passait. L’ex-président est resté à terre pendant environ une minute, trois agents des services secrets l’entourant. « Le tireur est abattu, on peut bouger », a fini par lancer l’un d’eux.

« Ma chaussure, laissez-moi prendre ma chaussure », dit alors Donald Trump, toujours invisible derrière le pupitre. Puis il se relève lentement, décoiffé. Il a perdu sa casquette rouge fétiche « Make America Great Again ». Il y a du sang sur son oreille, et deux traînées sur sa joue droite. Les agents de services secrets forment un mur devant lui sur l’estrade.

« Attendez, attendez », dit l’ancien président républicain. Instinct politique inouï dans un moment aussi dramatique : il serre le poing en direction du public, sous les clameurs. « Fight, fight ! », articule-t-il. Les photos de la scène entrent, aussitôt prises, dans les livres d’histoire. « USA ! USA ! », lui répondent ses partisans. Donald Trump continue à serrer le poing, il descend quelques marches en s’appuyant sur une agente qui tient aussi sa casquette rouge, et s’engouffre enfin dans un grand véhicule SUV noir.

Peu après, Steven Cheung, le porte-parole de l’ancien président, diffusait un bref communiqué pour souligner que ce dernier avait remercié les forces de l’ordre et les premiers secours « pour leur action rapide durant cet acte haineux. Il va bien et passe des examens dans un centre médical local ». Vers 20 h 40 (2 h 40 dimanche, heure de Paris), Donald Trump publiait un message sur son réseau Truth Social. Il y présentait ses condoléances à la famille du spectateur mort et à celles des blessés. « On ne sait rien du tireur, qui est maintenant mort, ajoutait-il. J’ai été atteint par une balle qui a transpercé la partie supérieure de mon oreille droite. » Il dit avoir entendu un bruit « sifflant », des tirs. Puis avoir vu « beaucoup de sang ». Avant de conclure : « Que Dieu bénisse l’Amérique ! »

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