Paris 2024 : à quel point faut-il prouver qu’on est une femme pour participer aux JO ?

Aux Jeux olympiques (JO) de Rio en 2016, trois athlètes se partagent le podium du 800 mètres féminin : Caster Semenya, Margaret Wambui et Francine Niyonsaba. Huit ans plus tard, aux JO de Paris 2024, aucune d’entre elles n’aura le droit de participer aux épreuves d’athlétisme. Elles n’étaient pourtant pas dopées et leur victoire n’est pas remise en question depuis. La raison est ailleurs : leur taux de testostérone est naturellement trop élevé. Ce qui, aux yeux des instances décisionnaires, est désormais synonyme d’impossibilité de participer aux épreuves féminines d’athlétisme.

Comment en est-on arrivés là ? Pourquoi le taux de testostérone est devenu la condition d’accès aux épreuves féminines ? Alors même que le Conseil des Nations unies aux droits de l’homme dénonce ces nouvelles restrictions mises en place par la Fédération internationale d’athlétisme. Selon l’autorité onusienne, cette décision créée une discrimination, notamment envers les femmes intersexes et transgenres.

? LA VIDÉO EST DISPONIBLE AU BAS DE L’ARTICLE

Pour cette vidéo, Le Monde a exploré la littérature scientifique sur l’intersexuation et les effets de la testostérone. Elle apporte un éclairage nuancé sur le débat et interroge les réglementations plus fermes défendues par les organisations sportives.

Parmi nos sources :

Tous les épisodes de la série « Secrets de JO »

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