Conformément à ce que Meta avait annoncé, l’entreprise met fin, lundi 7 avril, à ses programmes de vérification en partenariat avec des médias aux Etats-Unis. Plus aucun message de fact-checking ne sera publié à partir de cette date sur Facebook comme sur Instagram, qui appartiennent au groupe. Ce système sera remplacé graduellement par des notes de la communauté, écrites par des utilisateurs, sur le modèle de ce que pratique le réseau social concurrent X.

« Comme nous l’avions annoncé en janvier, nous supprimons le programme [de fact-checking] et nous supprimons les pénalités », écrit Joel Kaplan, directeur de la communication de Meta, sur X. Jusqu’à présent, les messages qui étaient considérés comme trompeurs ou faux par les médias partenaires de Facebook voyaient leur visibilité réduite dans l’algorithme du réseau social ; ce ne sera pas le cas pour les messages visés par une note de la communauté. Le message de M. Kaplan a été salué d’un « cool » par Elon Musk, le propriétaire de X.

Meta a insisté à plusieurs reprises sur le fait que l’arrêt des programmes de vérification et le lancement des notes de la communauté ne concernaient, à ce stade, que les Etats-Unis, et pas l’Europe. La semaine dernière, 2 000 modérateurs sous-traitants travaillant pour Meta à Barcelone, où étaient traités la plupart des messages publiés en Europe, ont été licenciés. Meta assure qu’il ne s’agit pas d’une suppression de postes et que d’autres modérateurs seront embauchés ailleurs dans le monde.