A Niort (Deux-Sèvres), lors des premières journées chaudes de juin, des éboueurs sont entrés en conflit avec leur employeur parce qu’ils voulaient ramasser les poubelles en short. A Rouen (Seine-Maritime), en 2024, un intérimaire a succombé sur un chantier où il intervenait, en combinaison et masque dans un espace confiné par plus de 35 °C. Alors que jusqu’ici les risques liés au travail par forte chaleur ne faisaient pas l’objet d’un chapitre à part dans le Code du travail, un nouveau décret entre en vigueur mardi 1er juillet, pour préciser les obligations des employeurs lors des « épisodes de chaleur intense ». Il préconise « l’adaptation de l’organisation du travail », comme le décalage des horaires, « l’augmentation autant que possible de l’eau potable fraîche mise à disposition », le « choix d’équipements de travail appropriés ». « Les locaux fermés affectés au travail sont, en toute saison, maintenus à une température adaptée », précise encore le texte.

Et vous, comment cela se passe à votre travail avec le passage en vigilance orange ou rouge ces derniers jours ? Votre employeur a-t-il pris en compte les nouvelles préconisations ? Avez-vous de l’eau en quantité suffisante ? Y a-t-il une organisation différente, une amélioration des conditions de travail par rapport à d’autres années ? Comment supportez-vous vos équipements de protection ? Y a-t-il eu des discussions sur ces sujets au sein de l’entreprise ? Est-ce l’objet d’un dialogue constructif ? Racontez-nous votre expérience en détail.

Votre témoignage, que nous lirons avec attention, pourra être utilisé dans le cadre d’un article à paraître dans Le Monde. N’oubliez pas de mentionner un numéro de téléphone ainsi qu’une adresse électronique que vous consultez souvent : nous pourrions être amenés à vous contacter pour obtenir des précisions. Votre anonymat sera préservé si vous en faites la demande.

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