Alors qu’il avait manifesté une indifférence teintée de mépris pour l’Afrique au cours de son premier mandat, le président américain affirme cette fois son intérêt pour ce continent, du moins « pour certains de ses pays », nuancent plusieurs observateurs. Après avoir obtenu la signature d’un accord de paix entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, le 27 juin, le président américain accueille à la Maison Blanche, du mercredi 9 au vendredi 11 juillet, cinq chefs d’Etats africains, pour un sommet consacré aux questions commerciales et sécuritaires et à la politique migratoire.
« Le président Trump estime que les pays africains offrent des opportunités commerciales incroyables qui conduiront à une prospérité mutuelle », commente sous le couvert de l’anonymat un diplomate américain, en soulignant que désormais « les Etats-Unis sont présents et engagés sur le continent africain ». Lors de ce premier sommet entre les Etats-Unis et l’Afrique, les chefs d’Etat du Sénégal, de la Mauritanie, de la Guinée-Bissau, du Gabon et du Liberia seront représentés. Un assemblage qui soulève des questions alors que ces pays ne sont pas des poids lourds de l’économie du continent.