Stéphane Plaza contre le parquet de Paris : « scandale judiciaire » ou « victimisation secondaire » ?

C’est un duel judiciaire que personne n’attendait : l’ex-animateur préféré des Français contre la procureure de la République de Paris, Stéphane Plaza contre Laure Beccuau. Et pourtant, cet affrontement s’est concrétisé devant micros et caméras lorsque, le 5 juin, l’agent immobilier ayant fait les beaux jours de la chaîne M6 a accusé le parquet de Paris d’avoir « truqué » son dossier en produisant délibérément un « faux en écriture publique », afin que le tribunal correctionnel le déclare coupable de violences conjugales. Une allégation extrêmement lourde, qui revient à dénier sa neutralité au ministère public, pourtant censé être le représentant impartial des intérêts de la société.

Condamné le 18 février par le tribunal correctionnel de Paris à un an de prison avec sursis pour violences habituelles sur une ancienne compagne, Stéphane Plaza, qui dénonce un « scandale judiciaire », a lancé une action en assignant l’Etat en responsabilité pour faute lourde.

Un mois après cette riposte non graduée, le temps pour elle d’analyser les faits dénoncés par l’animateur, Laure Beccuau constate auprès du Monde « la gravité des accusations formulées » et défend la légalité de la procédure : « Le tribunal correctionnel a très largement motivé la décision qui a été rendue en matière de violences conjugales. La tension qui régnait entre le prévenu et ses anciennes compagnes a fait partie du procès, et c’est un élément récurrent dans les procédures relatives aux violences intrafamiliales. Le tribunal sait et a pu prendre en considération ces éléments de contexte. Depuis, il a été fait appel de cette décision. C’est désormais devant la cour d’appel que l’affaire sera de nouveau audiencée. »

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