Lunettes de soleil relevées sur la tête, chemisier ample et jean bootcut, Annika Lähdeniemi, présidente de l’association d’aide aux animaux L’Ecole du chat de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine), s’affaire autour du coffre de sa voiture. Elle en sort deux trappes métalliques et un sachet de croquettes. Sur un terrain vague envahi d’herbes folles, une mission délicate l’attend : capturer et stériliser une vingtaine de chats errants signalés par des particuliers, selon la méthode TNR (Trap-Neuter-Return, pour « piéger, stériliser, relâcher »).
« On nous a appelés un peu tard, regrette-t-elle. Les chats ont déjà formé une colonie. » Quatre bénévoles de l’association la rejoignent. Avant de pénétrer dans la friche, elle rappelle les consignes : « On ne pourra pas tous les attraper. Il faut se concentrer sur les femelles gestantes et leurs petits », d’autant plus que l’été est une période d’accouplement propice à la prolifération.