Organisé comme une « vraie opération militaire », selon les mots du gouverneur militaire de Paris, le général Loïc Mizon, le défilé du 14-Juillet a reflété les tensions croissantes pesant sur la sécurité du continent. A travers cette édition, les autorités militaires souhaitaient mettre en avant des forces « prêtes à partir » en opération, illustrant à la fois la « crédibilité opérationnelle » de l’armée française et sa « solidarité stratégique » avec ses partenaires internationaux.
Quelque 7 000 militaires, femmes et hommes, ont pris part au défilé, dont 5 600 à pied. Le dispositif aérien mobilisait 65 avions (parmi lesquels cinq appareils étrangers), ainsi que 34 hélicoptères. Côté terrestre, 247 véhicules ont été engagés, aux côtés de 200 chevaux de la garde républicaine.