Entre nostalgie et slow tourisme, la célèbre nationale 7 reprend vie

Au lieu-dit Lavau Blanche, dépendant de la commune de Franchesse, dans l’Allier, la route se transforme subitement en un chemin de terre. Dans un ultime virage, ce dernier débouche sur une ancienne ferme en pierre, lovée entre des pâtures. Rénovée en habitat moderne et écologique, la propriété appartient à Helen Sheppard et à Vincent Lecocq. Ce lundi 19 mai, le couple est vigilant : leurs convives approchent. « Ils sont à quatre kilomètres », précise Vincent, de sa terrasse. Sur son téléphone, il observe en direct leur progression grâce à un système de localisation partagé. Quelques minutes plus tard, un vrombissement léger titille l’oreille. Une grappe de Vespa déboule du chemin à faible allure, suivie de deux camions. Avec la gestuelle d’un policier régulant la circulation, Vincent Lecocq leur indique où garer leurs engins.

« C’était une épopée », glisse avec le sourire Patrick Huber. Trésorier du club de moto Le Bouclard, dont font aussi partie ses compères, cet ancien pompier de 69 ans à la retraite débarque de Melun, en Seine-et-Marne. Le groupe vient de parcourir quelque 250 kilomètres, les fesses vissées sur les scooters italiens. Les hommes passeront la nuit gracieusement ici. Cette halte est la deuxième étape d’une odyssée d’une semaine sur les traces de l’ancienne nationale 7 (N 7).

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