Ton père aussi a perdu son père. » Ainsi Shakespeare fait-il s’exprimer Claudius, roi du Danemark, dans Hamlet (1603). Deuil et consolation face à la mort : un thème bien connu en littérature. La Bibliothèque idéale de la consolation, méthodique et foisonnante anthologie dirigée par Claudie Martin-Ulrich, présente plus de 200 textes, traitant tous du réconfort à apporter aux affligés.

Les auteurs de ces courtes pièces – entre une et trois pages – sont très variés : philosophes, poètes, dramaturges, humanistes de la Renaissance, théologiens, moralistes, épistoliers privés, de l’Antiquité jusqu’à la fin du XVIIe siècle. L’ouvrage fait découvrir de remarquables écrits, souvent inédits, chacun précédé d’une brève mise en contexte.

Ce long florilège consolatoire donne un accès direct à des œuvres et des pensées méconnues, principalement européennes – les quelques incursions dans la tradition indienne frappent par leur étrange poésie. Cette multitude de morceaux choisis donne la parole à Platon, Cicéron, Héloïse et Abélard, Pétrarque ou Montaigne, mais aussi à des dizaines d’autres bien moins célèbres. Leur ancienneté confère à l’ensemble la saveur de la culture classique, de sensibilités passées.

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