Son sort était scellé : il était touché depuis plusieurs années par deux cancers et atteint de la maladie de Parkinson. Pourtant, Alain Anziani avait fait le choix de poursuivre ses engagements politiques, ceux de président (Parti socialiste, PS) de Bordeaux Métropole (2020-2024) et de maire de Mérignac, en Gironde (2014-2025). Jusqu’à ce qu’il soit contraint d’y renoncer. Il s’est éteint le 19 juillet, à l’âge de 74 ans.

Né le 30 mai 1951 à Paris, titulaire d’une maîtrise en philosophie, en droit, et d’un DEA d’économie, il devient avocat en 1979. C’est en 1982, à 31 ans, qu’il arrive en Gironde pour rejoindre le cabinet du président de la région Aquitaine, le socialiste Philippe Madrelle (1937-2019). Alain Anziani est alors chargé de la planification, tandis que commencent la décentralisation et le transfert de compétences administratives de l’Etat vers les collectivités locales. En parallèle, il s’investit auprès du Conseil départemental des associations familiales laïques de Gironde, dont il devient président en 1986.

S’il s’est toujours défini comme athée, il cultivait son affection pour le bouddhisme et sa philosophie. Il avait voyagé au Tibet, au Népal et en Inde, et rencontré par deux fois le dalaï-lama. Dans un entretien à Sud-Ouest en 2021, il confiait : « Nous vivons (…) dans l’éphémère et l’essentiel consiste à ne pas en être prisonnier. »

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