Le débat sur la loi Duplomb sera-t-il relancé grâce à une pétition ? La pétition contre ce texte a dépassé dimanche après-midi la barre du million de signatures sur le site de l’Assemblée nationale. Samedi, vers 16 heures, le texte demandant l’abrogation de la loi avait franchi 500 000 signatures, seuil qui permet à la conférence des présidents de l’Assemblée nationale de s’en saisir pour organiser un débat en séance publique, si les signatures sont issues d’au moins 30 départements ou collectivités d’outre-mer.
La conférence peut aussi, cependant, décider de la classer. Et, dans le cas contraire, seule la pétition serait débattue : la loi ne serait pas réexaminée sur le fond, et encore moins éventuellement abrogée. Aucune pétition n’a jamais été débattue dans l’Hémicycle, dans l’histoire de la Ve République.
Un nouveau bateau de la Flotille pour la liberté transportant des militants propalestiniens et de l’aide humanitaire a quitté dimanche à la mi-journée Syracuse, en Sicile, à destination de Gaza, avec à son bord une quinzaine de militants. Il tentera de rejoindre l’enclave palestinienne en proie à une situation humanitaire désastreuse après plus de vingt mois de guerre.
Par ailleurs, l’armée israélienne a appelé la population à évacuer en vue d’une nouvelle offensive dans la région de Deir Al-Balah. Israël « étend ses activités » autour, « y compris dans une zone où elle n’avait encore jamais opéré », a-t-elle fait savoir, exhortant les civils à « se diriger vers le sud, vers la zone d’Al-Mawassi » sur la côte « pour leur sécurité ». De son côté, la défense civile de la bande de Gaza a affirmé dimanche que 73 Palestiniens avaient été tués et des dizaines blessés par des « tirs israéliens » près d’un point de distribution d’aide humanitaire dans le nord du territoire palestinien.
Un calme relatif régnait dimanche dans la province syrienne de Souweïda, au lendemain de l’annonce d’un cessez-le-feu après une semaine d’affrontements communautaires meurtriers entre combattants druzes et groupes rivaux. Les violences qui ont éclaté le 13 juillet entre groupes druzes et bédouins sunnites dans la région de Souweïda ont fait plus de 1 000 morts, selon un nouveau bilan de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), qui s’appuie sur un vaste réseau de sources à travers le pays.
Le gouvernement a annoncé la fin des combats dans la ville à majorité druze, reprise par les groupes issus de cette minorité religieuse, le ministère de l’intérieur annonçant dans la nuit que Souweïda avait été évacuée par les combattants tribaux.
Samedi, Thymen Arensman (Ineos Grenadiers), grimpeur appliqué, s’est imposé en solitaire à Luchon-Superbagnères (Haute-Garonne), lors de la 14e étape du Tour de France 2025. Le Néerlandais a devancé le maillot jaune, Tadej Pogacar (UAE Team Emirates-XRG), et Jonas Vingegaard (Visma-Lease a Bike) d’un peu plus d’une minute. Le maillot blanc Remco Evenepoel (Soudal-Quick Step), en difficulté depuis deux jours, a abandonné au début de l’ascension du col du Tourmalet.
Dimanche, le Belge Tim Wellens a remporté la 15e étape, entre Muret (Haute-Garonne) et Carcassonne, ralliant l’arrivée en solitaire après avoir lâché ses compagnons d’échappée à 43 kilomètres de la ligne. Déjà vainqueur d’étape sur le Giro et la Vuelta, le champion de Belgique a décroché son premier succès sur le Tour de France, après avoir travaillé depuis le départ de la Grande Boucle pour son leader, Tadej Pogacar, qui conserve le maillot jaune au terme d’une journée sans encombre.
L’Ukraine a proposé à la Russie de tenir de nouveaux pourparlers la semaine prochaine, a annoncé samedi le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, quelques jours après avoir obtenu de Donald Trump la reprise des livraisons d’armes américaines. Deux rencontres successives à Istanbul entre délégations russe et ukrainienne, organisées sous la pression du président américain, n’ont guère apporté d’avancées sur un cessez-le-feu, ne débouchant que sur des échanges de prisonniers et de corps de soldats tués.
Lors des dernières négociations en juin, la Russie avait à nouveau présenté des exigences maximales, incluant la cession par l’Ukraine de quatre régions en plus de la Crimée annexée en 2014, et le renoncement à toute aide militaire occidentale. L’Ukraine avait rejeté ce qu’elle avait qualifié d’« ultimatums », et avait mis en doute la disposition de Moscou à négocier un cessez-le-feu. Le Kremlin a cependant affirmé cette semaine être prêt à poursuivre des négociations avec l’Ukraine, après que le président américain Donald Trump lui eut donné cinquante jours pour négocier la paix.