Le nouveau revers de la coalition au pouvoir au Japon fragilise un peu plus le premier ministre, Shigeru Ishiba, qui a exclu lundi 21 juillet de démissionner, arguant de « l’importance d’éviter toute perturbation dans la politique nationale ». Au terme du scrutin organisé le 20 juillet pour renouveler la moitié des 248 sièges du Sénat, le Parti libéral démocrate (PLD de M. Ishiba) et son allié, le Komei, ont perdu la majorité absolue dans cette Assemblée. L’opposition progresse. Véritable trublion populiste du vote, le tout jeune parti d’extrême droite Sanseito établit un score historique en misant sur un programme xénophobe.

Selon les résultats officiels rapportés lundi par les médias, la coalition au pouvoir obtient 47 sièges sur les 125 à pourvoir lors du scrutin, en deçà des 50 sièges nécessaires pour conserver la majorité à l’issue de ce scrutin partiel – le parti dispose toujours des 75 sièges qui n’étaient pas renouvelés lors de cette élection.

Soulignant le fait que le PLD reste le premier parti au Parlement et promettant des discussions avec l’opposition, le premier ministre a refusé de quitter son poste. Lors d’une conférence de presse depuis le siège du PLD, lundi, il a souligné l’urgence de s’attaquer aux « à la hausse des prix et aux taxes douanières américaines » qui pourraient être imposées au Japon le 1er août. Il veut aussi rester mobilisé face à « à un environnement sécuritaire qui n’a jamais été autant dégradé depuis la guerre ».

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