L’échec du vote du décret-loi pour le renforcement du système électrique, rejeté par le Congrès des députés par 183 voix contre 165, mardi 22 juillet, est davantage qu’un revers pour le gouvernement de gauche espagnol. Destiné à éviter que ne se reproduisent des mégapannes comme celle qui avait privé la péninsule Ibérique d’électricité durant près d’une dizaine d’heures, le lundi 28 avril, ce texte prévoyait de renforcer le contrôle des oscillations de tension et la sécurité du réseau, d’augmenter les capacités de stockage, les réseaux de transport et de distribution de l’électricité, de développer l’autoconsommation, de faciliter les installations de nouveaux parcs éoliens et photovoltaïques ou encore d’approuver des déductions fiscales et des aides aux industries électro-intensives.

Ces dernières semaines, les compagnies électriques, tout comme l’industrie ou les associations écologistes, ont fait pression sur les partis pour qu’il soit approuvé, le secteur énergétique chiffrant le manque à gagner, en cas de rejet du texte, à 200 milliards d’euros. Rien n’y a fait. Une majorité hétéroclite a voté contre le texte, renvoyant l’image d’un gouvernement faible et isolé.

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