Dans les coursives de la piscine olympique du Sports Hub de Singapour, c’est un embouteillage de stars au mètre carré. Dans la zone mixte étouffante où s’entassent journalistes et nageurs, Léon Marchand, qui vient de remporter le titre mondial sur 200 m 4 nages, voit débarquer les grands gaillards de la finale du 100 m nage libre. Son compatriote Maxime Grousset, 7? (47 s 59) de l’épreuve reine, jeudi 31 juillet, puis l’Américain Jack Alexy (2?, 46 s 92) et l’Australien Kyle Chalmers (3?, 47 s 17).

Puis David Popovici arrive enfin, la mine satisfaite. Le Roumain de 20 ans peut jubiler, il est à nouveau champion du monde de la spécialité. Qui plus est, avec le meilleur chrono européen et le deuxième meilleur temps de l’histoire (46 s 51). A onze centièmes, à peine, du record fracassant établi par le Chinois Pan Zhanle – éliminé dès les demi-finales, la veille – lors des Jeux olympiques de Paris 2024 (46 s 40).

Sur le visage de David Popovici, on lit également du soulagement. Pour lui, les Mondiaux sont terminés. Et ils auraient pu ne jamais débuter. « Je suis heureux d’être ici, tout simplement », glisse-t-il, conscient d’avoir traversé, en moins d’une semaine, un kaléidoscope d’émotions. Après son premier sacre de la semaine sur 200 m nage libre, mardi, il s’était confié de longues minutes sur le mal qui l’avait rongé quelques jours plus tôt. Sans filtre, dans un grand moment de sincérité.

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