Un nouvel appel au secours pour les otages. Une nouvelle tentative de mettre fin à la guerre à Gaza. Et le constat que, seul, Donald Trump peut désormais infléchir la politique du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou. Plus de 500 anciens responsables de l’appareil sécuritaire en Israël, dont des figures connues et respectées du Mossad (renseignement extérieur), du Shin Bet (renseignement intérieur) ou de la diplomatie, ont explicitement demandé, lundi 4 août dans la matinée, au président américain d’intervenir pour obliger Israël à négocier un cessez-le-feu. « Nous vous exhortons à mettre fin à la guerre à Gaza. Vous l’avez fait au Liban. Il est temps de le faire à Gaza également », déclarent ces officiers et diplomates retraités, membres du mouvement Commandants pour la sécurité d’Israël (CIS), qui rassemble plusieurs centaines d’anciens responsables de haut rang.
« Votre crédibilité auprès de la grande majorité des Israéliens renforce votre capacité à guider le premier ministre Nétanyahou et son gouvernement dans la bonne direction », écrivent les signataires. « Tsahal [l’armée israélienne] a depuis longtemps atteint les deux objectifs qui pouvaient être réalisés par la force : démanteler les formations militaires et le gouvernement du Hamas, soulignent les membres du CIS. Le troisième, et le plus important, ne peut être atteint que par un accord : ramener tous les otages chez eux. »