Le piratage, contrairement au vélo, ça s’oublie. Et assez vite, en général. Durant son adolescence, dans les années 2000, David, 37 ans, a fait partie de ceux qui téléchargeaient illégalement de la musique à l’aide de logiciels comme eMule ou Kazaa. Pourtant, début 2025, quand il a cherché un moyen de récupérer gratuitement quelques morceaux de musique à glisser dans l’enceinte pour enfant de son fils de 2 ans, il a dû repartir de zéro. Où télécharger ? Comment ? Auprès de qui ?

Ce chargé des relations clients, qui n’a pas souhaité donner son nom, comme d’autres personnes interrogées, écume alors Internet plusieurs jours durant. Le salut, laborieux, viendra d’un message laissé par un autre parent un peu geek, découvert au détour d’un forum consacré à l’appareil en question – celui-ci y explique le b.a.-ba du « ripping », une technique de piratage très populaire (environ 50 % de la musique piratée en France l’est ainsi, selon l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle, l’EUIPO), qui permet de « piquer » un son ou une musique trouvés sur une plateforme légale.

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