C’est inédit dans l’histoire des Jeux olympiques et paralympiques (JOP). Le comité d’organisation de Los Angeles 2028, a annoncé, jeudi 14 août, l’ouverture de ses sites de compétition à des contrats de naming, qui consistent pour une marque ou une entreprise sponsor à donner son nom à une infrastructure.
Jusqu’alors, les antres des épreuves de la grand-messe sportive voyaient, le temps de l’événement, ce type de partenariat disparaître. Ainsi l’Accor-Arena, dans le 12e arrondissement de Paris, avait été rebaptisée Arena Bercy, en 2024. Le SoFi Stadium de la mégapole californienne, ville hôte de la prochaine édition, est quant à lui qualifié de « 2028 Stadium » dans les documents officiels.
Une décision, prise avec l’aval du Comité international olympique (CIO), dont s’est félicité le président du comité d’organisation de Los Angeles 2028, Casey Wasserman. « Ces partenariats révolutionnaires (…) ne vont pas seulement générer des revenus importants pour LA28, mais aussi introduire une nouvelle pratique commerciale au bénéfice de l’ensemble du mouvement [olympique] », estime-t-il dans un communiqué. Une manière aussi, poursuit-il, de tenir la « promesse » d’un événement « entièrement financé par des fonds privés ».
L’instance a fait savoir que deux contrats avaient déjà été signés : avec le géant de l’audiovisuel Comcast, qui va accoler son nom au site de squash situé au cœur des studios de cinéma d’Universal, propriété du groupe ; et avec Honda pour la salle de volley-ball à Anaheim, qui porte déjà dans l’année le nom de la marque japonaise. Le montant desdits contrats n’a pas été dévoilé.